Le Panama donne des gages aux Etats-Unis en s’éloignant des « routes de la soie » chinoises

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Le secrétaire d’État Marco Rubio, accompagné de Frank Alexis Abrego, ministre panaméen de la Sécurité publique, à droite, arrive à l’aéroport Albrook de Panama City, lundi 3 février 2025, pour assister à l’embarquement de personnes à bord d’un vol de rapatriement à destination de la Colombie.

Pour son premier déplacement en tant que secrétaire d’Etat, Marco Rubio s’est rendu, dimanche 2 février, au Panama, un allié traditionnel des Etats-Unis en Amérique centrale, mais avec qui une controverse a été déclenchée par Donald Trump. En décembre 2024, le président américain a créé la surprise en exprimant sa volonté de voir son pays reprendre le canal de Panama, quitte à utiliser la force. Les Américains ont creusé ce passage entre les océans Atlantique et Pacifique au début du XXe siècle puis l’ont administré jusqu’à fin 1999, avant d’en confier le contrôle au Panama en échange d’un engagement sur la neutralité de cette voie d’eau stratégique pour le commerce mondial.

M. Rubio a confirmé ces menaces lors de sa rencontre avec le chef de l’Etat panaméen José Raul Mulino. « J’ai indiqué clairement que les Etats-Unis ne peuvent pas, et ne pourront pas, permettre que le parti communiste chinois poursuive son contrôle effectif et grandissant sur la zone du canal de Panama », a-t-il écrit sur le réseau social X. Cette première déclaration du secrétaire d’Etat permet de clarifier les intentions américaines. Même si M. Trump s’est plaint de conditions commerciales déloyales pour son pays, c’est bien la question sécuritaire et l’influence présumée de la Chine qui le préoccupent le plus.

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