le nourrisson retrouvé vivant, avec ses parents, aux Pays-Bas

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Santiago, le nourrisson grand prématuré enlevé dans une maternité de Seine-Saint-Denis, a été retrouvé vivant, avec ses parents, aux Pays-Bas, a appris l’Agence France-Presse auprès du parquet de Bobigny, vendredi 25 octobre dans la soirée, confirmant une information de France Info et de BFM-TV. « Santiago a été retrouvé avec ses parents, ils sont tous en vie, dans un hôtel » de la région d’Amsterdam, a rapporté une porte-parole du parquet.

Des mandats d’arrêt européens avaient été émis à l’encontre des parents du bébé, âgés de 23 et 25 ans, avait annoncé, vendredi, le procureur de la République du département de Seine-Saint-Denis, Eric Mathais. Ces derniers ont d’abord fui en Belgique après avoir enlevé le nourrisson du service de néonatalogie de l’hôpital Robert-Ballanger d’Aulnay-sous-Bois alors qu’il était âgé de 17 jours. Grand prématuré, né avec huit semaines d’avance, ce nourrisson a besoin de soins médicaux constants.

Les motifs de l’enlèvement restent à éclaircir, selon le parquet, mais il est probable que les parents aient craint de perdre la garde de leur enfant et qu’il ne soit placé. Ils avaient eu, le jour des faits, un entretien avec les équipes de l’hôpital.

Deux hommes mis en examen

Dans une conférence de presse, jeudi, la police et la justice s’étaient dites « extrêmement préoccupées » par la santé de l’enfant, tout en refusant de « perdre espoir » de le retrouver vivant. Le procureur de Bobigny avait appelé les parents en fuite à conduire leur bébé « immédiatement à l’hôpital le plus proche ».

Trois personnes de leur entourage avaient été arrêtées, mardi, en Seine-Saint-Denis. Deux hommes, un mineur et un majeur, ont été mis en examen pour enlèvement et séquestration d’un mineur de moins de 15 ans en bande organisée et incarcérés provisoirement. Ils avaient reconnu avoir accompagné le couple et le nourrisson dans leur fuite en Belgique.

La disparition de Santiago avait donné lieu au déclenchement d’une alerte enlèvement mardi en France. La police fédérale belge avait ensuite pris le relais et diffusé, mardi soir, un appel à la population.

Le Monde avec AFP



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