le Hamas évoque des « signaux positifs » pour la poursuite de la trêve, lors de discussions avec les médiateurs au Caire

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D’anciens otages et des familles de captifs pressent Benyamin Nétanyahou de conclure un accord de cessez-le-feu « complet » avec le Hamas

Les familles et les proches des otages israéliens retenus à Gaza se rassemblent devant le ministère de la défense, pour réclamer leur libération, à Tel-Aviv, le 8 mars 2025.

Lors du rassemblement hebdomadaire du Forum des familles d’otages et de disparus à Tel-Aviv, samedi, les proches des otages à Gaza ont appelé le premier ministre, Benjamin Nétanyahou, à conclure un accord de cessez-le-feu « complet » avec le Hamas pour permettre la libération de tous les otages encore détenus.

« La guerre pourrait reprendre dans une semaine », a affirmé Einav Zangauker, la mère d’un otage. « Elle ne ramènera pas les otages, elle les tuera. Seul un accord qui les ramène tous en une fois les fera revenir », a-t-elle ajouté. Elle a accusé le premier ministre de saboter les négociations et d’utiliser son fils, Matan, « et les autres otages comme des pions sur son échiquier politique ».

Omri Lifshitz, dont le père, Oded, est mort en captivité, a mis en garde le premier ministre : « Si vous reprenez la guerre, les otages mourront à cause de vous. Vous aurez leur sang sur les mains ». Il a demandé par ailleurs au président américain de « ne pas laisser Nétanyahou sacrifier les otages ».

Vendredi soir, 56 otages libérés du territoire palestinien avaient déjà appelé le premier ministre à appliquer « complètement, en une fois » l’accord de cessez-le-feu dont une première phase est entrée en vigueur le 19 février mais qui reste très fragile.



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