le grand flou de l’aide militaire à Kiev

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Le président Emmanuel Macron et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, à la base aérienne de Villacoublay, à Vélizy-Villacoublay (Yvelines), le 17 novembre 2025.

Alors que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, devait se rendre à Paris, lundi 17 novembre, pour sa neuvième visite depuis l’invasion de son pays par la Russie, l’aide militaire à l’Ukraine devait être l’un des principaux sujets à l’ordre du jour. La fin du soutien militaire américain à Kiev, décrétée par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche, met une très forte pression sur les Européens. La relative transparence qui prévalait au début de la guerre sur cette aide, à grand renfort de listes d’armement, a toutefois disparu, et c’est dans l’opacité que les alliés s’organisent désormais.

La première zone de flou concerne le soutien américain. Malgré le souhait de l’administration républicaine de mettre fin au système mis sur pied par les démocrates sous la présidence de Joe Biden, la diminution de l’aide à l’Ukraine sera bien plus progressive qu’annoncée. Sur un strict plan budgétaire, l’enveloppe destinée à l’Ukraine, prévue dans le projet de loi de finances pour 2026, actuellement débattu au Congrès, ne compte que 500 millions de dollars (soit environ 430 millions d’euros). Mais plusieurs milliards de dollars, budgétés entre 2022 et 2024, n’ont pas encore été dépensés, et un grand nombre d’armes déjà commandées doivent encore être livrées.

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