

Visé par une enquête pour violences conjugales après une plainte déposée par une ex-compagne, le chef Jean Imbert a annoncé dans un message posté sur Instagram, mercredi 27 août, « se mettre en retrait de [ses] établissements le temps que la justice fasse son travail ».
L’ancienne actrice Lila Salet avait déposé plainte contre M. Imbert, chef du Plaza Athénée et ancien vainqueur de « Top Chef », samedi dans un commissariat de Versailles pour des faits qualifiés de violences sur conjoint et séquestration, comme relaté par le magazine Elle.
Une enquête pour violences sur conjoint a été ouverte à la suite de cette plainte concernant « des faits que la victime situe en 2012-2013 », avait précisé pour sa part le parquet de Versailles. A cette période, Lila Salet entretenait une liaison avec le cuisinier des stars, selon cette plainte consultée par l’AFP.
Jean Imbert n’a « pas de doute sur l’issue de l’enquête »
Elle qui dit avoir « eu vraiment peur pour (sa) vie » à cause de son ancien compagnon, s’était déjà confiée dans Elle en avril, aux côtés de trois autres anciennes compagnes accusant de violences physiques et psychologiques le chef de la célèbre adresse parisienne Plaza Athénée.
Jean Imbert, 44 ans, avait nié dans Elle avoir exercé la moindre violence physique ou psychologique envers d’ex-compagnes. La plainte de Lila Salet concerne des « faits prescrits (pour lesquels) aucune enquête ne devrait pouvoir être ouverte », ont réagi dans un communiqué à l’AFP ses avocates Me Jacqueline Laffont-Haïk et Julie Benedetti.
Dans son message posté mercredi sur Instagram, M. Imbert a affiché son « soulagement » que la justice soit saisie. « Je n’ai pas de doute sur l’issue de l’enquête, a-t-il ajouté. Je ne m’exprimerai pas ici sur ce qui a été dit ces derniers mois, parce qu’on ne peut ni se défendre, ni s’excuser, ni prendre la parole dignement dans le bruit médiatique ».