![](https://europressdigest.com/wp-content/uploads/2025/02/1738829005_6837525_sirius-fs-upload-1-dfpgg7uvvnmf-1738768338327-ap24297050026803-1024x683.jpg)
![Chantier de bâtiments prévus pour accueillir la COP30, dans le Parque da Cidade de Belem (Brésil), le 24 septembre 2024.](https://img.lemde.fr/2025/02/05/0/0/3747/2498/664/0/75/0/6837525_sirius-fs-upload-1-dfpgg7uvvnmf-1738768338327-ap24297050026803.jpg)
L’un a qualifié le réchauffement de « canular », engagé le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris et met un coup de frein à la transition écologique. L’autre se positionne en leader pour le climat et a érigé en priorité la lutte contre la déforestation de l’Amazonie, dont il lie la survie à celle de la planète. Alors que tout oppose Donald Trump et Luiz Inacio Lula da Silva en matière climatique, le président brésilien peut-il contrer l’offensive anti-climat menée par son homologue américain ? Les attentes sont majeures vis-à-vis du Brésil, qui doit accueillir la prochaine conférence mondiale sur le climat, la COP30, du 10 au 21 novembre, à Belem.
Cette grand-messe s’avère cruciale puisqu’elle doit aboutir à un accroissement des efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre de tous les pays, au moment des dix ans de l’accord de Paris. Elle doit également déboucher sur davantage de financements en faveur des pays du Sud pour les aider à faire face aux impacts des dérèglements climatiques. Une gageure dans un monde polarisé où le populisme progresse en faisant reculer l’écologie, sur fond de guerres et d’austérité budgétaire.
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