
Le bilan de l’incendie qui a ravagé, la semaine dernière, un complexe résidentiel de Hongkong s’élève désormais à 159 morts après que tous les immeubles touchés ont été inspectés, a déclaré, mercredi 3 décembre, le commissaire de police Joe Chow. « Nous avons retrouvé 159 corps, dont 140 ont été identifiés de manière préliminaire, [à savoir] 49 hommes et 91 femmes, âgés de 1 à 97 ans », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Le précédent bilan de l’incendie faisait état de 151 morts.
Il s’agit d’un « bilan provisoire » à l’issue des recherches dans les bâtiments, mais qui peut être révisé, a souligné M. Chow, car les agents ont trouvé des « ossements humains suspects » qui doivent faire l’objet d’analyses médico-légales.
Le feu a ravagé mercredi de la semaine dernière cinq des sept tours du complexe résidentiel en rénovation de Wang Fuk Court, dans le district nord de Tai Po, forçant des milliers de personnes à quitter leur domicile. Selon les autorités, les flammes se sont propagées rapidement par les filets utilisés sur des échafaudages, non conformes aux normes incendie.
L’organisme anticorruption de Hongkong et la police, qui mènent une enquête conjointe sur l’incendie, le pire qu’ait connu le territoire depuis 1948, ont arrêté 15 personnes soupçonnées d’homicide involontaire.
Alors que l’ampleur du drame a causé un choc dans le territoire, les médias locaux ont également rapporté l’arrestation de plusieurs personnes réclamant des réponses et que justice soit faite. C’est le cas de Miles Kwan, un étudiant de 24 ans à l’origine avec d’autres d’une pétition ayant recueilli 10 000 signatures en moins d’une journée.



















