L’attaque israélienne au Qatar, un réveil brutal pour les pays du Golfe

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L’émir du Qatar, cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani (à droite), accueillant le président des Emirats arabes unis, Mohammed Ben Zayed, à Doha, le 10 septembre 2025.

Loin d’être un proche des autorités du Qatar, Mohammed Ben Zayed, le président des Emirats arabes unis, a pourtant été le premier dirigeant du Golfe à se rendre à Doha, mercredi 10 septembre, au lendemain de la frappe israélienne contre un bâtiment de la capitale qatarie abritant des dirigeants politiques du Hamas engagés dans les négociations sur la guerre à Gaza.

La visite de ce poids lourd régional est un signe de l’onde de choc suscitée dans le Golfe – et au Proche-Orient – par cette attaque inédite sur le territoire d’un pays qui se croyait protégé par son statut d’allié majeur des Etats-Unis. Le Koweït a dépêché son prince héritier, en geste de solidarité. Celui d’Arabie saoudite, Mohammed Ben Salman, était attendu sur place jeudi.

Dès mardi, peu après les explosions qui ont secoué Doha, les capitales arabes du Golfe ont vivement condamné le raid israélien. L’Arabie saoudite a fustigé la persistance d’Israël dans ses « violations criminelles », tandis que le sultanat d’Oman cinglait une « agression provocatrice » et une « escalade dangereuse qui menace la sécurité et la stabilité de la région ».

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