L’affaire du baiser forcé, un tournant pour les footballeuses espagnoles

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L’ancien président de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales, quitte le tribunal de San Fernando de Henares, dans la banlieue de Madrid, le 13 février 2025.

Après deux semaines d’audiences, le procès de l’affaire dite « du baiser forcé », que le patron déchu de la Fédération espagnole de football (RFEF) Luis Rubiales a imposé à Jenni Hermoso après la finale victorieuse de l’équipe d’Espagne lors de la Coupe du monde féminine 2023, s’est clos vendredi 14 février.

Lors de sa plaidoirie finale, à San Fernando de Henares, près de Madrid, l’avocat de la footballeuse a insisté sur le fait qu’il n’y a pas eu « consentement, mais soumission » dans cette affaire et que « les mains de [M. Rubiales] sur sa tête » l’ont empêché de faire tout geste pour « éviter » ce baiser. « L’euphorie n’est pas une circonstance atténuante », a-t-il ajouté, avant de rappeler que l’accusé a « utilisé tous les mécanismes de la fédération pour laver son image et faire pression sur la joueuse », laquelle s’est trouvée « abandonnée », aucun responsable de la RFEF n’ayant pris de ses nouvelles après l’agression.

Reconnaissant « l’erreur » qu’a été le baiser de son client, l’avocate de M. Rubiales a pour sa part demandé au tribunal de « ne pas confondre péché et délit » et, concernant les pressions sur la joueuse et son entourage, de ne pas mélanger « les coercitions » avec le fait d’« insister, [d’]être lourd ».

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