la vie du premier ministre, victime d’un attentat, n’est plus en danger

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Le ministre de la défense slovaque, Robert Kalinak, arrive à l’hôpital universitaire F. D. Roosevelt de Banska Bystrica, en Slovaquie, le 19 mai 2024, où le premier ministre slovaque, Robert Fico, est soigné après avoir reçu de « multiples coups de feu » le 15 mai 2024.

Les jours du premier ministre slovaque, Robert Fico, ne sont plus en danger, a déclaré, dimanche 19 mai à la presse, le vice-premier ministre, Robert Kalinak, quatre jours après l’attentat dont le chef du gouvernement a été la cible. « Il n’y a plus de danger immédiat pour sa vie, mais son état reste grave et il nécessite des soins intensifs », a déclaré M. Kalinak, le plus proche allié politique de M. Fico.

Le premier ministre est hospitalisé depuis mercredi, date à laquelle un homme a ouvert le feu sur lui, l’atteignant de plusieurs balles, notamment à l’abdomen. Il a subi une opération de cinq heures mercredi et une autre, plus courte, vendredi, toutes deux dans un hôpital de la ville de Banska Bystrica, dans le centre de la Slovaquie. « Nous pouvons considérer que son état est stable et que le pronostic est positif », a déclaré M. Kalinak à l’extérieur de l’hôpital. « Nous nous sentons tous un peu plus détendus maintenant », a-t-il ajouté, en précisant que M. Fico restait hospitalisé pour le moment.

L’homme, identifié par les médias slovaques comme étant le poète Juraj Cintula, âgé de 71 ans, a tiré cinq coups de feu sur M. Fico mercredi, et l’a touché à quatre reprises. Il a été présenté samedi devant le tribunal pénal de Pezinok, au nord-est de Bratislava, qui a ordonné son maintien en détention provisoire.

« Tous ces mensonges »

M. Fico, 59 ans, est en poste depuis que son parti populiste centriste, le SMER, a remporté les élections générales à l’automne 2023. Il effectue son quatrième mandat en tant que premier ministre après avoir fait campagne sur des propositions de paix entre la Russie et l’Ukraine, pays voisin de la Slovaquie, et sur l’arrêt de l’aide militaire à Kiev, mesure que son gouvernement a adoptée par la suite.

La tentative d’assassinat a profondément choqué ce pays de 5,4 millions d’habitants, membre de l’Union européenne et de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, déjà fortement divisé sur le plan politique depuis plusieurs années.

Robert Kalinak, vice-premier ministre et plus proche allié de M. Fico, a critiqué vendredi les hommes politiques de l’opposition et certains médias pour avoir qualifié M. Fico de criminel, de dictateur ou de serviteur du président russe, Vladimir Poutine, avant l’attentat. « Tous ces mensonges sont la principale raison pour laquelle Robert Fico se bat aujourd’hui pour sa vie », a-t-il déclaré dans un message publié sur le site Internet de la SMER.

Le Monde avec AFP

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