La tapisserie de Bayeux, un baromètre des passions franco-britanniques

2264


Le premier ministre britannique Keir Starmer, Brigitte et Emmanuel Macron et Rachida Dati, ministre de la culture (de gauche à droite), au British Museum de Londres, le 9 juillet 2025.

La confirmation par Emmanuel Macron du prêt de la tapisserie de Bayeux au British Museum de septembre 2026 à juin 2027 constituait le plat de résistance de sa visite d’Etat au Royaume-Uni, en juillet. Côté français, elle a relancé la polémique chez les experts et restaurateurs, la plupart considérant que ce chef-d’œuvre âgé de presque 1 000 ans était trop fragile pour voyager. Il décrit la bataille de Hastings (14 octobre 1066), au cours de laquelle Guillaume, duc de Normandie, vainquit Harold Godwinson, le dernier roi d’Angleterre d’origine anglo-saxonne.

« Je ne suis pas contre le prêt d’œuvres d’art et j’ai toujours aimé le Royaume-Uni (…) mais cette décision est purement politique », a confié au Guardian Didier Rykner, fondateur du magazine La Tribune de l’art, dont la pétition contre le prêt a dépassé 72 000 signataires mi-septembre. La décision d’Emmanuel Macron ne serait-elle donc qu’un « fait du prince » venant d’un président fasciné par les symboles ?

Il vous reste 83.22% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.



Source link