

L’atmosphère était électrique à l’Assemblée nationale, mercredi 12 février, pour l’examen de la proposition de loi, portée par Gabriel Attal, visant à « restaurer l’autorité de la justice à l’égard des mineurs délinquants et de leurs parents » – adoptée jeudi matin par les députés. L’élu des Hauts-de-Seine, secrétaire général de Renaissance et président du groupe présidentiel au Palais-Bourbon, souhaite, entre autres mesures, créer une procédure de comparution immédiate pour les mineurs à partir de 16 ans, réformer, pour des faits graves, l’« excuse de minorité » – principe selon lequel les mineurs ont une peine divisée par deux par rapport à celle des adultes – et durcir les sanctions envers les parents de mineurs délinquants.
Les bancs du groupe initiateur comptaient plus de 80 députés Renaissance sur 93 étaient présents, une présence élevée rare pour celui-ci, depuis le début de la législature. « Ça faisait longtemps qu’on ne vous avait pas vus, ça fait plaisir de vous revoir ! », a ironisé Antoine Léaument (La France insoumise, Essonne) en entrant dans l’Hémicycle. Il faut dire que Gabriel Attal a investi beaucoup de capital politique dans ce texte qu’il porte sans être au banc. Sa présence n’y était pas nécessaire, tant son nom a été cité dans les discours de son groupe et même dans les interventions du ministre de la justice, Gérald Darmanin.
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