la première phase du cessez-le-feu s’achève sans garantie sur la poursuite de l’accord

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Une affiche d’une illustration de Shiri Bibas et de ses deux fils brandie, alors que les gens se rassemblent pour rendre hommage à cette famille, « place des otages » à Tel-Aviv le 26 février 2025.

La première phase de l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza s’est conclue dans la nuit du mercredi 26 au jeudi 27 février, sans que l’on puisse dire, à ce stade, si les deux autres étapes de cet arrangement, censé établir une paix durable dans la région, seront mises en œuvre. Les corps de quatre otages israéliens, morts à Gaza, ont été restitués par le Hamas, puis formellement identifiés.

Parmi eux figure le Franco-Israélien Ohad Yahalomi, qui laisse derrière lui sa femme et trois enfants, dont l’un d’entre eux, Eitan, également kidnappé par le Hamas, avait été libéré en novembre 2023. C’est la cinquantième victime française, ce qui fait de l’Hexagone le deuxième pays le plus touché, après l’Etat hébreu, par le massacre commis par le mouvement islamiste palestinien lors de l’opération terroriste du 7 octobre 2023. Emmanuel Macron a déclaré, jeudi matin, sur X que la « barbarie du Hamas doit prendre fin ».

En contrepartie, 642 détenus palestiniens devaient être relâchés par Israël. Mais, selon le Club des prisonniers palestiniens, seulement 596 ont été effectivement relâchés. Israël doit encore en libérer 46 autres, des femmes et des mineurs, pour terminer l’échange, a expliqué cette ONG dans un communiqué. Depuis son entrée en vigueur, le 19 janvier, le cessez-le-feu a permis la libération de 33 otages, dont huit étaient morts, et de quelque 1 700 détenus palestiniens. Il a aussi assuré une arrivée massive d’aide humanitaire à Gaza, un territoire détruit à environ 70 %, où 2 millions de Palestiniens vivent dans des conditions de dénuement extrême.

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