

La Haute Autorité de santé (HAS) a annoncé, mardi 28 janvier, élargir ses recommandations de vaccination contre les pneumocoques à toutes les personnes âgées de 65 ans et plus. Depuis 2018, le vaccin était obligatoire pour tous les nourrissons et il était recommandé pour les adultes à risque de formes sévères : soit les personnes immunodéprimées ou atteintes de diverses comorbidités (insuffisance cardiaque, insuffisance respiratoire chronique, bronchopneumopathie obstructive, asthme sévère sous traitement, insuffisance rénale, diabète non équilibré par un régime…).
« La HAS s’est autosaisie de cette question à la suite de deux constats, explique la professeure Anne-Claude Crémieux, infectiologue et présidente de la commission technique des vaccinations à la HAS. Tout d’abord, le taux d’incidence des infections invasives à pneumocoque a presque doublé en 2022 par rapport à 2021 », poursuivant son augmentation en 2023, jusqu’à revenir à un niveau proche de celui d’avant la pandémie de Covid-19. Un rebond probablement lié à la levée des mesures de restrictions sanitaires.
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