

C’est sur un trottoir de Bucarest (Roumanie), aux abords du centre commercial « Promenada », qu’a pris fin, samedi 22 février à 15 heures, la cavale du fugitif le plus recherché de France, Mohamed Amra. Sèchement encadré par deux policiers roumains cagoulés, le trafiquant n’avait plus le regard défiant de la photo de sa fiche d’identité, diffusée depuis neuf mois par les polices de 196 pays. Celui que l’on surnommait « La Mouche » (« The Fly », sur sa notice rouge Interpol) était sommairement grimé, avec une teinture orange sur les cheveux et la barbe, et de grandes lunettes.
Il s’est laissé appréhender sans réaction avant d’être présenté, dimanche, au tribunal de Bucarest, où il a accepté d’être remis à la France. Dans l’attente de son extradition, il a été incarcéré sous haute surveillance dans un centre de rétention situé dans le 1er arrondissement de Bucarest. C’est ainsi que s’est achevée une chasse à l’homme commencée le 14 mai 2024, par son évasion meurtrière au péage d’Incarville (Eure), lors d’une opération commando qui coûta la vie à deux surveillants pénitentiaires.
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