la fin du tabou des traitements hormonaux

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« 500 Strong » est une série de la photographe australienne Ponch Hawkes réalisée dans le cadre de l’exposition « Flesh After Fifty », organisée en 2021 à Melbourne. Cette œuvre joyeuse, composée de 500 portraits, s’attaque à l’invisibilité visuelle des femmes à partir de la cinquantaine et à notre vision sexuée du vieillissement. Les femmes pouvaient rester anonymes en apportant un couvre-visage de leur choix.

« Age critique », « hiver des femmes » ou encore « verte vieillesse », le nombre d’expressions pour décrire la ménopause en dit long sur la représentation de ce moment charnière de la vie, qui reste souvent synonyme d’entrée dans la vieillesse ou encore de fin de la féminité. En France, la ménopause concerne environ 14 millions de personnes, et, chaque année, 400 000 nouvelles femmes âgées entre 45 et 55 ans (en moyenne 51 ans) entrent dans cette période. A l’échelle planétaire, selon l’Organisation mondiale de la santé, en 2030, ce nombre devrait atteindre 1,2 milliard.

Un sujet encore tabou. En 2022, l’étude Elisa, menée auprès de 5 000 femmes au CHU de Toulouse (financée par le laboratoire Theramex), révélait ainsi que 44 % d’entre elles disaient ne pas en avoir parlé avec leur médecin, alors que 87 % reconnaissaient ressentir au moins un symptôme et 20 % estimaient que ces troubles avaient un retentissement sur leur vie quotidienne. Même si ces dernières années, la parole acommencé à se libérer, encouragée par les prises de position de célébrités et personnalités dans les médias, mais aussi sur les réseaux sociaux. Lors de la Journée mondiale de la ménopause, le 18 octobre, l’actrice Julie Gayet a ainsi signé un texte dans La Tribune dimanche, avec 25 autres femmes.

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