la fin des gardes à vue des proches ne signifie pas l’abandon de la piste familiale, selon le procureur

2699


La maison des grands-parents d’Emile Soleil, à La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), pendant la fouille de la propriété, mardi 25 mars 2025, dans le cadre de l’enquête sur la mort du garçon.

Sa frimousse blonde revient régulièrement hanter l’actualité depuis plus d’un an et demi. Qu’est-il arrivé à Emile Soleil, 2 ans et demi, volatilisé à l’été 2023 ? Une première hypothèse a été écartée, jeudi 27 mars, par les enquêteurs : l’enfant ne s’est pas perdu tout seul jusqu’à l’endroit où ses ossements ont été retrouvés neuf mois plus tard.

Le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, a livré lors d’une conférence de presse les premières conclusions des longues expertises menées depuis le début de l’enquête, insistant désormais sur la probable « intervention d’un tiers », étayée par deux éléments-clés : les ossements et vêtements de l’enfant retrouvés fin mars 2024 ont été « transportés et déposés peu avant leur découverte » et son crâne portait des « stigmates évocateurs d’un traumatisme facial violent ».

Rebondissement soudain dans une enquête qui semblait patiner depuis des mois, les grands-parents maternels, un oncle et une tante du petit garçon avaient été placés en garde à vue, mardi 25 mars à l’aube, par les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie de Marseille, qui les ont longuement entendus pour des soupçons d’« homicide volontaire » et « recel de cadavre ». Près de quarante-huit heures plus tard, tous les quatre ont été libérés « sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux », a précisé le procureur.

Il vous reste 80.93% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.



Source link