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Préserver l’unité européenne et soutenir une paix juste et durable à l’est du continent. Après l’annonce par Donald Trump de négociations de paix avec la Russie sur l’Ukraine, mercredi 12 février, la majorité des capitales du Vieux Continent ont cherché à serrer les rangs derrière Kiev et ont exigé une place à la table des négociations. Antonio Costa, le président du Conseil européen, assurait ainsi, jeudi, que « la paix en Ukraine et la sécurité de l’Europe sont indissociables. (…) Il n’y aura pas de négociations crédibles et fructueuses, pas de paix durable, sans l’Ukraine et sans l’UE ». Dans une interview au Financial Times, vendredi, Emmanuel Macron met en garde contre une paix qui reviendrait à une « capitulation » de l’Ukraine. « La seule question à ce stade, c’est si, de manière sincère, durable, soutenable, le président Poutine est prêt à un cessez-le-feu sur cette base-là », a relevé le chef de l’Etat français.
Quelques capitales ont pris leurs distances avec Bruxelles, à l’image de Budapest ou de Bratislava. « La position de Bruxelles, qui consiste à soutenir le massacre aussi longtemps que nécessaire, est moralement et politiquement inacceptable », a dénoncé, sur X, Viktor Orban, le premier ministre hongrois, soutien à la fois de Donald Trump et de Vladimir Poutine. Rome, pour sa part, s’interroge sur la voie à suivre : jouer l’unité européenne ou s’aligner sur le président américain. Un revirement que n’a pas encore acté Giorgia Meloni.
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