Le carnet de campagne de la présidentielle américaine, dimanche 3 novembre au matin
Donald Trump a une nouvelle fois fait campagne tous azimuts, samedi, en Virginie et en Caroline du Nord. Il a tenté de s’adresser aux Afro-Américains, assurant que les immigrants sans-papiers leur volaient leurs emplois ; aux familles, en promettant d’étendre le crédit d’impôt pour les enfants ; aux femmes, en assurant qu’il était « le père de la fécondation » (en référence à la procréation médicalement assistée).
Kamala Harris n’a pas chômé non plus, entre Atlanta, en Géorgie, puis Charlotte, en Caroline du Nord, et enfin New York, où elle a participé à l’émission de comédie à sketch « Saturday Night Live ». Elle a répété elle aussi ses arguments habituels, promettant d’être « la présidente de tous les Américains » et attaquant un Donald Trump « instable ».
La citation du jour : « La destruction est rapide et impitoyable, et personne ne sait où elle s’arrêtera. Vous savez, un jour, elle s’abattra sur des gens que vous n’avez jamais rencontrés. Peut-être s’agira-t-il d’immigrants, de Noirs ou de la communauté transgenre. Puis elle s’abattra sur un voisin, un ami, un membre de la famille qui est portoricain, juif ou palestinien. Et puis elle s’abattra sur vous. »
Michelle Obama, lors d’une rencontre dans le gymnase d’un lycée à Norristown, en Pennsylvanie.
Le chiffre du jour : 47 %
C’est le score de Kamala Harris face à Donald Trump (44 %) en Iowa, selon le dernier sondage Des Moines Register/Mediacom, à la surprise générale dans cet Etat gagné par le républicain en 2016 et en 2020.
Kamala Harris retourne dans le Michigan, à Detroit, et dans la capitale de l’Etat, Lansing. Selon les derniers sondages, elle mène sur Donald Trump d’un cheveu dans cet Etat crucial (16 votes au sein du collège électoral).
Donald Trump, lui, va passer dans pas moins de trois Etats : Pennsylvanie le matin, Caroline du Nord en début d’après-midi, puis Géorgie en fin de journée.