Joe et Jill Biden en campagne en Pennsylvanie pour soutenir Kamala Harris

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La place des enfants Trump dans la campagne de leur père

Les enfants Trump s’impliquent plus ou moins dans cette campagne, bien qu’ils se montrent en effet généralement plus en retrait que lors des précédentes.

Cela est particulièrement vrai pour Ivanka Trump. Haute conseillère de son père pendant tout le mandat présidentiel de celui-ci, travaillant notamment sur les droits des femmes et participant à plusieurs sommets internationaux, elle se démarque cette fois par son absence.

Le candidat républicain à la présidence, Donald Trump, rejoint sur scène par sa femme Melania, le candidat républicain à la vice-présidence J.D. Vance, Usha Vance, Lara Trump, Eric Trump, Donald Trump Jr., Kimberly Guilfoyle, Ivanka Trump, Jared Kushner, Tiffany Trump, Michael Boulos, Kai Trump, Donald Trump III, Tristan Trump, Spencer Trump et Chloe Trump, lors Convention nationale républicaine (RNC), au Fiserv Forum de Milwaukee, Wisconsin, le 18 juillet 2024.

Début juillet, interviewée dans le podcast de l’informaticien et chercheur en intelligence artificielle Lex Fridman, l’animateur a rappelé qu’elle avait déclaré, dès 2022, sur Fox News, quand son père avait annoncé sa nouvelle candidature pour 2024, qu’elle ne participerait pas à cette campagne. « Je pense que c’est avant tout une décision qui vient de moi en tant que parent, qui réfléchit vraiment à ce qu’ils [ses trois enfants] attendent de moi », a expliqué cet été dans le podcast la femme de Jared Kushner, lui aussi ancien haut conseiller du président. « La politique est un métier difficile, et je pense que c’est un domaine dans lequel on ne peut pas seulement barboter : je pense qu’il faut soit s’investir à fond, soit s’en désengager à fond. Et je sais aujourd’hui le prix qu’ils [ses enfants] paieraient si je m’impliquais à fond, émotionnellement parlant, en raison de mon absence à un moment aussi formateur de leur vie. Et je ne suis pas prête à leur faire payer ce prix. J’ai servi pendant quatre ans, et je me sens tellement privilégiée de l’avoir fait, mais en tant que mère, je pense qu’il est vraiment important que je fasse ce qui est bon pour eux. Et je pense qu’il existe de nombreuses façons de servir. » Elle a ensuite rappelé son engagement bénévole pour les enfants, « différent » de la politique « mais pas moins significatif ». Elle a aussi estimé que la politique était « un monde assez sombre, obscur, avec beaucoup de négativité, qui entre vraiment en contradiction avec ce qui [lui] semble bon ». « Et c’est un métier très difficile », a-t-elle ajouté. « Donc pour moi et ma famille, il semble normal de ne pas y participer », rappelant néanmoins « aimer très fort » son père.

Si elle se tient ainsi éloignée de la politique et de la campagne de Donald Trump, Ivanka, 42 ans, a fait récemment une apparition publique, suite au passage de l’ouragan Helene en Caroline du Nord. Le tabloïd TMZ a ainsi publié des photos d’elle venant en aide aux sinistrés, auprès des organisations d’urgence CityServe, Love & Life et Mercy Chefs.

L’autre fille du président, Tiffany Trump, 31 ans, demi-sœur d’Ivanka, avait fait des apparitions durant les campagnes 2016 et 2020 de Trump, s’exprimant notamment aux conventions nationales républicaines et lors de divers évènements. Si elle a participé à la convention de cette année, elle ne s’y est pas exprimée publiquement. Figure de soutien de son père, elle a assisté à ses côtés à une audience pénale, pour des accusations de falsification de dossiers commerciaux, en mai dernier dans un tribunal de Manhattan. Son mari, Michael Boulas, d’origine libanaise, a joué un (petit) rôle dans les efforts de réélection de son beau-père. En mai, il a assisté à une réunion avec un groupe d’Américains arabes et musulmans, pour tenter de convaincre ce groupe de population déçu par Joe Biden de voter pour le candidat républicain. Il y a quelques jours, lors d’un meeting à Detroit, Donald Trump a annoncé que sa fille Tiffany, « jeune femme tout à fait exceptionnelle », et son gendre, « jeune homme tout à fait exceptionnel », attendaient leur premier enfant.

Donald Trump Jr., 46 ans, ainé de Donald Trump, participe lui activement à sa campagne, comme lors des précédentes, et s’exprime très régulièrement dans les médias et sur sa page X. Il a notamment donné un discours à la convention républicaine de cette année, en juillet. Il y a quelques jours, il participait à des rencontres liées à la campagne dans l’Utah. Le père et le fils sont aussi co-associés, avec plusieurs entrepreneurs, de la plateforme de cryptomonnaies de Donald Trump, qui a connu des débuts sans éclat mardi 15 octobre.

Son frère Eric Trump, 40 ans, qui dirige avec Donald Jr. l’empire familial, la Trump Organization, participe lui aussi quelque peu à la campagne. Le week-end dernier, avec sa femme Lara, en Floride, Etat qui vient d’être touché par l’ouragan Milton, il était à une « Trump Boat Parade ». Des néo-nazis pro-Trump ont rejoint l’évènement, défilant en bateau avec des étendards Trump et des drapeaux de l’Allemagne nazie. Ces militants ont fait des saluts nazis et scandé notamment « White Power », « Make America White Again », ou encore « Heil Trump ». Eric Trump ne s’est pas exprimé sur leur présence. Lundi 14 octobre, la chaine KTUL, dans l’Oklahoma, a diffusé une interview de l’homme, dans laquelle il soutient notamment le bilan économique de son père lors de son mandat présidentiel.

Quant à Barron Trump, 18 ans, le plus jeune des enfants Trump, étudiant à la New York University, son père a expliqué dimanche 13 octobre sur Fox News que, comme ses autres enfants, il l’aidait « un petit peu », notamment pour s’adresser aux plus jeunes électeurs. « Il me parle de tous les types en vue [des influenceurs], des gens dont je n’avais jamais entendu parler », a dit Trump, qui a donné plus tôt cette année des interviews aux podcasteurs Logan Paul et Lex Friedman, probablement dans le but de toucher les électeurs âgés de 18 à 29 ans. Déjà, en mai, le père avait déclaré que Barron lui donnait régulièrement des conseils politiques.



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