garde à vue prolongée pour l’homme au couteau blessé par la police

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Devant les fourgons de pompiers stationnés à l’entrée de la gare Montparnasse, à Paris, le 14 novembre 2025, après qu’un homme armé d’un couteau a été touché par le tir d’un policier.

Alors qu’il est toujours à l’hôpital, la garde à vue de l’homme qui s’est mutilé au couteau et qui a été blessé par le tir d’un policier, vendredi 14 novembre, à la gare Montparnasse à Paris, a été prolongée, mardi 18 novembre, a fait savoir le parquet sollicité par l’Agence France-Presse (AFP).

Cet homme, âgé de 44 ans, est « soigné pour une plaie à la gorge liée aux coups de couteau auto-infligés et une plaie traversante à la cuisse » liée au tir policier. Dans son sac ont été retrouvés « un couteau de cuisine, un cutter, une bouteille d’alcool et un pistolet à billes sans munitions », a détaillé le parquet. Sa garde à vue à l’hôpital, commencée lundi matin, a été prolongée mardi matin.

Le quadragénaire arrivait en train de Rennes à la gare parisienne, où il était attendu par les forces de l’ordre dans le cadre d’une enquête pour violences conjugales, après avoir déjà été condamné en septembre, avait précédemment déclaré le parquet.

Les membres de sa famille ont dit qu’il avait envoyé des messages « d’adieu avant de prendre le train », a développé le ministère public, mardi. Son ex-compagne avait déposé plainte, le 9 novembre, à la suite de messages « dans lesquels il avait menacé de les tuer, elle et ses enfants, avant de mettre fin à ses jours ».

La garde à vue du policier levée

Un passant, quinquagénaire, blessé à un pied par un tir policier, n’avait pas encore « pu être entendu à la fin du week-end », a poursuivi le parquet.

Le policier qui a fait usage de son arme a d’abord été transporté « à l’hôpital en état de choc ». Entendu en garde à vue, il a expliqué avoir vu « l’homme arriver face à lui » et lui avoir « intimé à quatre reprises de lâcher son arme ».

Lorsqu’il l’a vu commencer à s’automutiler, il lui a encore demandé « deux fois d’arrêter avant de tirer en direction de ses jambes », déroule encore le ministère public. Ses déclarations ont été « corroborées par l’exploitation de sa caméra-piéton ». Sa garde à vue a été levée à l’issue de l’audition, son arme a été saisie.

L’exploitation des vidéosurveillances de la gare a notamment montré l’homme « courir sur le quai parmi les voyageurs, effectuer de grands gestes ». Les auditions de témoins ont confirmé qu’il avait refusé d’obtempérer devant les policiers, selon le parquet.

Le Monde avec AFP

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