Face aux Etats-Unis, l’Europe n’envisage pas un front commun avec la Chine

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Le président chinois, Xi Jinping, et le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, échangent à l’issue d’une réunion à Pékin, le 11 avril 2025.

Le récent voyage de Pedro Sanchez en Chine est trompeur : si le président du gouvernement espagnol a tenté de jouer la carte du rapprochement avec Pékin face aux décisions du président américain Donald Trump, les Européens redoutent surtout de faire les frais de la bataille commerciale engagée entre les deux principales puissances de la planète. Rares sont ceux qui sont prêts à tendre la main à la Chine pour résister aux foudres de Washington.

Vendredi 11 avril, reçu par le président Xi Jinping à la résidence d’accueil des hôtes d’Etat Diaoyutai, dans l’ouest de la capitale, M. Sanchez a évoqué, pour sa deuxième visite dans le pays en sept mois, l’opportunité d’approfondir les relations avec la Chine si celle-ci « se montre sensible aux demandes européennes d’une relation plus équilibrée ». Son hôte a profité de l’occasion pour tenter de forger un front commun sino-européen contre les droits de douane de l’administration Trump : « La Chine et l’Union européenne [UE] doivent remplir leurs responsabilités, défendre ensemble la mondialisation économique et l’environnement du commerce international et s’opposer de concert aux actes unilatéraux de coercition. »

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