Face à Donald Trump, l’Europe se veut « pragmatique » et se prépare à « la négociation »

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Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, s’exprime lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, le mardi 21 janvier 2025.

Pour son discours d’investiture, lundi 20 janvier, Donald Trump a d’abord et avant tout parlé aux Américains. S’il a annoncé le retrait de l’accord de Paris et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il n’a pas eu un mot explicite sur l’Europe, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ou l’Ukraine. Mais, à Bruxelles et dans les capitales européennes, on a écouté avec appréhension ce que le président américain avait à dire et essayé de lire entre les lignes le traitement qu’il compte infliger aux Vingt-Sept.

Donald Trump a été plus direct, mardi 21 janvier, lors d’une conférence de presse : « L’UE [Union européenne] est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait ils ne prennent pas grand-chose », a déclaré le président américain, qui a ajouté : « Donc ils sont bons pour des droits de douane. »

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, n’est pas arrivée, jusqu’ici, à obtenir un rendez-vous avec Donald Trump. Mardi, à Davos, en Suisse, où elle tenait l’un des discours d’ouverture de la réunion annuelle du Forum économique mondial, elle lui a néanmoins envoyé un message, sans jamais pour autant le citer. « Nous nous montrerons pragmatiques », a-t-elle assuré.

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