« Evidemment, les Etats-Unis doivent parler avec Al-Joulani »

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James Jeffrey, alors envoyé spécial des Etats-Unis pour la Syrie et auprès de la coalition internationale contre l’organisation Etat islamique, témoigne, devant la commission sénatoriale des relations étrangères, le 22 octobre 2019, au Capitole, à Washington.

James Jeffrey dirige le programme Moyen-Orient au Wilson Center, un think tank à Washington. Ancien ambassadeur en Turquie (2008-2010), puis en Irak (2010-2012), il a été ensuite nommé, sous l’administration Trump, envoyé spécial des Etats-Unis pour la Syrie et auprès de la coalition internationale contre l’organisation Etat islamique (EI).

Les Etats-Unis ont été pris de court par la rapidité de la chute du régime syrien. Quelles sont les priorités de Washington à présent ?

D’abord, des lignes rouges. Les armes chimiques et biologiques doivent être protégées ou détruites. Ensuite, les Etats-Unis ne veulent pas que ses forces déployées à l’est de l’Euphrate, ou bien les Forces démocratiques syriennes [dominées par les Kurdes] soient déstabilisées par une entrée des Turcs ou bien par leurs alliés, l’Armée nationale syrienne. Nous voulons que l’accord d’octobre 2019 soit respecté. Enfin, nous voulons que l’Iran se tienne en dehors, c’est un objectif partagé avec Israël.

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