En Slovénie, deux Français, dont un mineur, meurent dans un accident de minibus

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L’accident a eu lieu vendredi matin sur l’autoroute aux alentours de Vrtojba, près de la frontière entre la Slovénie et l’Italie.

Deux Français, dont un mineur, sont morts, vendredi 5 juillet, lors d’un accident de la route ayant impliqué leur minibus et un poids lourd en Slovénie, dans des circonstances inconnues à ce stade. Le minibus transportait un groupe d’enfants et d’adolescents français qui faisaient route vers la France au retour d’un voyage sportif, selon les autorités françaises.

« Le conducteur français du minibus, âgé de 40 ans, a percuté un camion à l’arrêt et il est mort, tout comme un passager mineur assis à sa droite sur le siège avant », a déclaré samedi à l’Agence France-Presse Dean Boznik, porte-parole de la police de Nova Gorica.

Sept autres jeunes blessés ont été transférés à l’hôpital. Selon la radio-télévision publique slovène RTV SLO, le mineur qui a perdu la vie lors de la collision était âgé de 12 ans.

L’accident a eu lieu vendredi matin sur l’autoroute aux alentours de Vrtojba, près de la frontière entre la Slovénie et l’Italie, a précisé la police. Le minibus, immatriculé en France, transportait au total huit enfants et était accompagné d’un autre véhicule, qui se trouvait devant et « n’a pas vu ce qui se passait », a détaillé M. Boznik.

Groupe originaire du Var

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du drame. « Aucune cause n’est à ce stade écartée », a-t-il dit.

Originaire du Var, dans le sud de la France, le groupe avait quitté l’Autriche tôt le matin et se dirigeait vers la France en passant par la Slovénie et l’Italie.

Dans un communiqué, la préfecture a précisé avoir été informée de l’accident « impliquant deux minibus varois qui transportaient des enfants (de 8 à 15 ans) dans le cadre d’un voyage sportif ». Selon Le Parisien, les enfants seraient membres d’un club de football basé à Trans-en-Provence (Var).

« Les opérations se concentrent actuellement sur l’organisation du rapatriement des enfants et [des] accompagnateurs et sur la prise en charge psychologique des familles », a-t-elle ajouté.

Le Monde avec AFP

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