En Iran, des administrations et des entreprises contraintes de fermer en raison de pénuries d’énergie

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 Une des routes principales devant des tours de transmission d’électricité à Téhéran, le 16 décembre 2024.

Pour le quatrième jour d’affilée, mercredi 18 décembre, la pénurie de gaz dans la majorité des provinces iraniennes a entraîné la fermeture des écoles, des universités et des administrations. Dans certaines régions, les établissements scolaires resteront fermés jusqu’à jeudi, la fin de la semaine, afin de réduire la consommation énergétique. Parmi les provinces touchées par ces mesures figurent notamment Téhéran et Ispahan au centre, Sistan-et-Baloutchistan et Khorasan à l’est, Azerbaïdjan au nord-ouest, Mazandaran au nord, Kurdistan au sud-ouest, ainsi que Hormozgan au sud.

Une chute brutale des températures a été enregistrée dans de nombreuses villes iraniennes, atteignant parfois – 20 °C dans certaines localités. En conséquence, la consommation de gaz ne cesse de battre des records quotidiens : le 16 décembre, elle s’élevait à 858 millions de mètres cubes, soit une augmentation de 27 % par rapport à la même période de 2023. Pourtant, alors que l’Iran dispose des deuxièmes plus grandes réserves de gaz au monde, l’obsolescence des infrastructures entraîne la perte de près de 25 % du gaz produit dans le pays.

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