

Pour la première fois en Grèce, des plongeurs et des archéologues ont réussi ensemble à récupérer des objets d’une épave située à plus de 120 mètres. L’exploit a permis de remonter les trésors d’un navire bien connu, le HMHS Britannic, une version améliorée du Titanic construit dans le même chantier naval, Harland & Wolff, juste après le naufrage du tristement célèbre paquebot, en avril 1912.
Réquisitionné en 1915 par la Royal Navy pendant la première guerre mondiale pour transporter et soigner des milliers de soldats britanniques blessés sur les fronts des Balkans et du Moyen-Orient, le Britannic est percuté par une mine allemande le 21 novembre 1916 au large de l’île grecque de Kéa, alors qu’il devait rejoindre celle de Limnos, plus dans le nord de la mer Egée, où se situait un hôpital militaire. En moins d’une heure, le paquebot coule avec à son bord plus de 1 000 passagers. Trente personnes, principalement des membres de l’équipage, sont mortes.
Pendant plusieurs décennies, personne n’a pu localiser l’emplacement exact du naufrage. En 1975, le célèbre explorateur océanographique français Jacques-Yves Cousteau (1910-1997) finit par le découvrir. Le commandant avait même filmé à l’époque le témoignage d’une survivante du naufrage, une infirmière anglaise.
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