En Corse, Gilles Simeoni cherche un second souffle politique en remaniant le conseil exécutif

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Le ministre français de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation François Rebsamen (à droite) est accueilli par le président du Conseil exécutif corse Gilles Simeoni (à gauche), à Ajaccio, le 10 février 2025.

En une petite semaine, l’hémicycle vieillot de l’Assemblée de Corse a tout connu, ou presque. Il a accueilli le ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation, François Rebsamen, le 11 février ; puis été secoué le 13, par un boycott de l’opposition qui, en ne siégeant pas, a retardé l’élection d’un nouveau conseil exécutif, faute de quorum. « Un blocage du fonctionnement de notre institution », selon la présidente de l’Assemblée de Corse, Marie-Antoinette Maupertuis.

Enfin, ce dimanche 16 février, ce même hémicycle à moitié vide était en deuil, secoué par la mort survenue la veille, à Ponte-Leccia (Haute-Corse), de Chloé Aldrovandi, une étudiante à l’université de Corse, âgée de 18 ans, tuée sans doute par erreur lors d’un règlement de comptes portant la main du crime organisé, selon les premiers éléments de l’enquête.

Les préfets de Corse et de Haute-Corse, Jérome Filippini et Michel Prosic, ont condamné, « avec la plus grande fermeté, ce troisième homicide » qui a provoqué l’émoi de la société civile et des élus insulaires, à onze jours de la tenue d’une session à l’Assemblée de Corse, le 27 février, sur le sujet de la criminalité organisée.

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