En Corée du Sud, les clivages persistent un an après la crise politique liée à la loi martiale avortée

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Des partisans de Yoon Suk Yeol se sont rassemblés pour célébrer le premier anniversaire de la déclaration de la loi martiale du 3 décembre 2024, par l’ancien président, à Séoul, le 3 décembre 2025.

Un an après la déclaration avortée de loi martiale du président conservateur, Yoon Suk Yeol, la Corée du Sud a retrouvé une stabilité politique qui reste fragile. Elle peine à résorber des fractures qui divisent la société et pèsent sur les procès des commanditaires d’un coup de force qui a ravivé le souvenir douloureux du temps des dictatures terminé en 1988.

Ces clivages ont resurgi lors des commémorations, mercredi 3 décembre, du premier anniversaire d’une loi martiale annulée par les députés trois heures après son imposition, malgré le déploiement de militaires et de policiers devant la représentation nationale. La tentative de coup de force fut à l’origine d’une mobilisation massive de la population pour sauvegarder la démocratie.

Dans une allocution télévisée, le président démocrate, Lee Jae-myung, a parlé d’une « révolution des lumières » et a fait du 3 décembre la « journée nationale de la souveraineté, destinée à honorer le courage du peuple sud-coréen ». « Pour la première fois depuis le début du XXIe siècle, un coup d’Etat a touché une démocratie. Et de manière tout aussi inédite dans l’histoire mondiale, ce coup d’Etat a été empêché pacifiquement et magnifiquement par des citoyens non armés », a salué le dirigeant.

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