
Trois jours avant son procès en appel, Christophe Gleizes confiait, lors d’un parloir avec ses proches, être confiant quant à l’issue de l’audience. Mercredi 3 décembre, la cour d’appel algérienne de Tizi Ouzou lui a donné tort, en confirmant la lourde peine de sept ans de prison prononcée à l’encontre du journaliste français de 36 ans, incarcéré depuis le 29 juin.
La mère du reporter, Sylvie Godard, présente à l’audience, s’est dite « sous le choc ». « Dans tous les scénarios envisagés, je ne me suis jamais imaginé celui de la confirmation du verdict. Tous les signaux étaient positifs sur un apaisement des relations » entre les deux pays, a-t-elle déploré auprès de l’Agence France-Presse (AFP). De son côté, le Quai d’Orsay, via son porte-parole, a exprimé « regrette[r] vivement la confirmation de la condamnation en appel » et « déplore que sa pleine coopération avec les autorités algériennes et les explications fournies par sa défense n’aient pas suffi à changer le verdict », appelant à sa libération.
Le directeur général de Reporter sans frontières, Thibaut Bruttin, a condamné « avec la plus grande fermeté » une « décision aberrante » et demandé à « Emmanuel Macron » de « recevoir sans tarder les parents » du journaliste. « Ce soir la mobilisation va monter d’un cran. »
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