Emmanuel Macron investit la scène internationale, du Liban aux vœux aux armées

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Emmanuel Macron et la ministre déléguée chargée de la mémoire et des anciens combattants, Patricia Mirallès, lors des vœux aux forces armées, à Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine), le 20 janvier 2025.

On ne change pas une habitude de plus de sept ans : Emmanuel Macron est arrivé avec une demi-heure de retard, lundi 20 janvier, à Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine), près de Rennes, pour présenter ses traditionnels vœux aux armées. Qu’à cela ne tienne, la visite d’ateliers sur l’innovation, le cyber et l’intelligence artificielle, dans ce quartier militaire qui accueille le commandement de l’appui terrestre numérique et cyber, initialement prévue, a été annulée, faute de temps.

Hasard du calendrier présidentiel, ces vœux aux armées coïncidaient avec la prestation de serment de Donald Trump à Washington. Emmanuel Macron n’a pas été invité à la cérémonie d’investiture, mais son discours était en grande partie tourné vers le Capitole et les « menaces » qui « s’accumulent : dilution des règles du droit international, désinhibition de la violence (…), déraison ». Alors que son homologue américain, qu’il recevait en grande pompe le 7 décembre 2024 pour l’inauguration de Notre-Dame de Paris, a promis une fin rapide de la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron invite à ne pas se « leurrer » : le conflit « ne se terminera pas demain ni après-demain » sur le front de l’Est, a-t-il lancé.

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