Donald Trump piégé par ses contradictions sur l’affaire Jeffrey Epstein

3867


Un écran diffuse un message demandant que soient rendus public les « dossiers Epstein » à Times Square, à New York, le 23 juillet 2025.

La scène se déroule à la Maison Blanche, courant mai. Donald Trump reçoit la ministre fédérale de la justice, Pam Bondi, avec son adjoint Todd Blanche, et elle lâche la nouvelle : le nom du président apparaît dans le dossier Jeffrey Epstein, le financier et prédateur sexuel retrouvé pendu dans sa cellule à New York en août 2019. La présence dans le dossier du locataire de la Maison Blanche, qui a fréquenté Epstein à New York et à Palm Beach en Floride jusqu’au début des années 2000, n’est guère une surprise et ne préjuge d’aucune participation à ses crimes ; des centaines de noms sont cités. Mais la révélation, mercredi 23 juillet, par le Wall Street Journal de cet échange, confirmé par le ministère de la justice, est un nouveau camouflet pour Donald Trump.

Le président et son clan sont pris au piège de la machine complotiste qu’ils ont eux-mêmes créée. Ils avaient prévu d’instrumentaliser l’affaire Epstein, en promettant de publier son dossier judiciaire placé sous scellés, voire une liste de ses complices. En février, Mme Bondi avait même déclaré sur Fox News que la liste des clients de Jeffrey Epstein se trouvait « sur [son] bureau en ce moment » tout en concédant qu’elle n’avait « pas encore » trouvé quoi que ce soit contre eux.

Il vous reste 85.67% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.



Source link