des mouvements palestiniens, dont le Hamas, s’accordent pour que la gestion de l’enclave soit assurée provisoirement par un comité indépendant

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Au rythme actuel, l’évacuation de 15 000 personnes, dont 4 000 enfants, nécessitant des soins hors de Gaza prendrait une dizaine d’années, alerte l’OMS

Rik Peeperkorn, représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans les territoires palestiniens, a appelé vendredi à l’ouverture de tous les points de passage de Gaza vers Israël et l’Egypte, non seulement pour l’acheminement de l’aide humanitaire, mais aussi pour les évacuations sanitaires.

« Nous sommes prêts à augmenter le rythme [des évacuations] jusqu’à un minimum de 50 patients par jour, plus leurs accompagnants, comme lors du précédent cessez-le-feu », a-t-il déclaré en visioconférence depuis Jérusalem, à l’occasion d’une conférence de presse organisée à Genève.

Des enfants palestiniens blessés et leurs proches sont escortés par du personnel médical jusqu’à une ambulance, à la suite de leur évacuation de la bande de Gaza, à l’aéroport de Zurich, en Suisse, le 24 octobre 2025.
Des enfants palestiniens blessés et leurs proches sont escortés par du personnel médical jusqu’à une ambulance, à la suite de leur évacuation de la bande de Gaza, à l’aéroport de Zurich, en Suisse, le 24 octobre 2025.
Des enfants palestiniens blessés et leurs proches sont escortés par du personnel médical après leur évacuation de la bande de Gaza, à l’aéroport de Zurich, en Suisse, le 24 octobre 2025.
Des enfants palestiniens blessés et leurs proches sont escortés par du personnel médical après leur évacuation de la bande de Gaza, à l’aéroport de Zurich, en Suisse, le 24 octobre 2025.

Deux évacuations sanitaires sont prévues la semaine prochaine, mais « nous voulons pouvoir en effectuer quotidiennement », a-t-il ajouté, car au rythme actuel, l’évacuation de 15 000 personnes – dont 4 000 enfants – nécessitant des soins hors de Gaza prendrait une dizaine d’années.

« Tous les couloirs médicaux doivent être ouverts », a-t-il insisté, y compris celui vers les hôpitaux de Cisjordanie et de Jérusalem-Est, comme c’était le cas avant la guerre. « C’est vital et c’est la voie la plus économique. Si cette voie était ouverte, cela changerait vraiment la donne ». L’ouverture du point de passage de Rafah vers l’Egypte, dans le sud, pourrait également permettre aux patients d’y être soignés ou transférés vers d’autres pays, a-t-il souligné.

« Plusieurs établissements de santé-clés situés au-delà de la ligne de cessez-le-feu, notamment les hôpitaux Kamal-Adwan, Al-Awda, indonésien (nord) et européen (sud) de Gaza, sont inaccessibles et non fonctionnels », a par ailleurs ajouté M. Peeperkorn.

Depuis le début de la guerre, plus de 700 personnes sont décédées en attendant leur évacuation médicale, selon la même source.



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