des lettres de la Grande Armée et des courriers signés par Mermoz, Guillaumet ou Saint-Exupéry aux enchères

2448


La vente sur offres organisée par Le Timbre classique, à Paris, clôturée le 29 avril, met en vente près de 3 600 lots.

Marcophilie par départements, les amateurs de marques postales, utilisées avant l’usage du timbre, apprécieront, par exemple, des cachets d’essais de février 1828 (du 20 février) de Besançon, sur lettre pour Senones (320 euros), (du 2), de Bordeaux pour Casteljaloux (80 euros), de Montpellier (du 10), pour Paris (150 euros), ou de Rennes (le 15), sur pli pour Mazamet (150 euros)…

Cachet d’essai rectangulaire du 20 février 1828 de Besançon, sur lettre arrivée à Senones le 24 (320 euros).

Un album contenant cent lettres classiques et marques postales d’Indre et Loire démarre à 700 euros, en plus de belles collections de l’Aveyron, de la Creuse, du Doubs, de la Meurthe-et-Moselle, du Nord (une lettre de Nord-Libre de 1808 – nom révolutionnaire de Condé – est à 140 euros).

On poursuit avec les classiques de France, des 1 franc vermillon – une dizaine, détachés ou sur lettres, en comptant ceux proposés dans une vente à prix nets (VPN) concomitante –, de 2000 à 20 000 euros, selon l’état.

Lettre postée pour Baden Baden avec un 1 franc vermillon vif oblitéré grille, cachet de transit de Strasbourg du 30 septembre 1851, arrivée à Baden le 1er octobre (cachet au dos). Le 1 franc vermillon est très rare pour l’étranger. La couleur du vermillon étant très proche de celle du 40 centimes orange (tarif d’une lettre pour Baden), l’expéditeur a confondu ce 1 franc avec un 40 centimes… Mise à prix : 20 000 euros.

A noter que cette VPN compte 87 lots seulement, de qualité, dont un exceptionnel affranchissement avec n °26A 2 centimes « Empire lauré » coupé en deux pour faire 1 centime (oblitération typographique), sur journal complet L’Echo de la Sologne du 4 décembre 1870, tarif pour un poids de moins de 20 grammes circulant à l’intérieur du département ou d’un département limitrophe… pour 28 000 euros.

2 centimes rouge-brun « Empire lauré » de 1862, coupé en deux pour faire 1 centime (oblitération typographique), sur journal complet « L’Echo de la Sologne » du 4 décembre 1870, 28 000 euros.

Parmi de nombreux ballons montés de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, une lettre transportée par le Richard-Wallace, cachet à date de la place de la Madeleine du 26 janvier 1871, enveloppe comportant la marque « P.P. » (port payé) pour confirmer le paiement du port, le timbre étant tombé pour cause d’immersion, arrivée à Trouville le 14 avril, démarre à 1 000 euros.

Lettre transportée par ballon monté, au départ de Paris assiégée, le « Richard-Wallace », cachet à date de la place de la Madeleine du 26 janvier 1871, arrivée à Trouville le 14 avril. Prix de départ : 1 000 euros.

A 4 000 euros, on trouve une « boule de Moulins », de Bordeaux (6 janvier 1871) avec au verso les cachets à date de repêchage « RC Paris RC (60) » et « 6 Paris 6 (60) » du 13 janvier (repêchage au Havre, les filets installés à Paris durant le siège en travers de la Seine pour intercepter le courrier n’ayant pas fonctionné)…

« Boule de Moulins », de Bordeaux (6 janvier 1871) pour Paris, immergée à Moulins (Allier) durant le siège de Paris avec au verso les cachets à date de repêchage « RC Paris RC (60) » et « 6 Paris 6 (60) » du 13 janvier, 4 000 euros.

Pour les timbres du XXe siècle, les amateurs de « variétés » (défauts) d’impression auront l’embarras du choix. Voici une petite sélection :

– Type « Merson », 40 centimes rouge et bleu, paire coin de feuille, « piquage à cheval » (dentelure décalée), 290 euros ;

Type « Merson », spectaculaire piquage à cheval.

– «  Blanc », 1/2 centime sur 1 centime gris-noir, surcharge renversée, 520 euros ;

Type « Blanc », surcharge rouge renversée.

– « Pasteur », paire du 75 centimes bleu, timbre non dentelé tenant à dentelé, 400 euros ;

– « Semeuse », 25 centimes jaune-brun, impression absente partiellement sur deux timbres, 80 euros ;

– «  Exposition coloniale internationale de Paris 1931 », 50 centimes rouge, paire issue de carnet, défaut d’essuyage, 200 euros ;

Défaut d’essuyage, les timbres se retrouvent maculés.

– « Emile Baudot », erreur de date de naissance, 1848 au lieu de 1845, bord de feuille (cela signifie qu’il y a une marge attenante au timbre), 1 120 euros ;

Timbre avec une erreur sur la date de naissance d’Emile Baudot.

– « Peynet – La Saint-Valentin », paru en 1985, valeur faciale (2,10 francs) omise, timbre oblitéré « plus rare qu’en neuf », signale le vendeur, 4 800 euros ;

Ce timbre paru en 1985 ne comporte pas de valeur faciale, ce qui en fait toute sa rareté. Prix de départ : 4 800 euros. Pas mal pour un timbre vendu à La Poste à l’époque 2,20 francs.

– « Thermalisme » (1988), valeur 2,20 francs imprimée en rouge au lieu de bleu, 100 euros…

Au rang des curiosités, un petit ensemble de quatre feuilles de croquis de la « Marianne » de Lamouche (encre, crayon), toutes signées, bénéficient d’un prix de départ de 400 euros.

Croquis préparatoire de la « Marianne » créée par Thierry Lamouche et mise en service en 2005.

Une feuille entière non dentelée de 50 exemplaires du timbre sur Jeanne d’Arc paru en 2012, mais non émis dans cette valeur à 0,89 euro (au lieu de 0,77 euro dans sa version commercialisée par La Poste), pointe à 2 200 euros.

Feuille non dentelée de 50 exemplaires du timbre sur le 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc paru en 2012, mais non émis dans cette valeur à 0,89 euro (au lieu de 0,77 euro dans sa version commercialisée par La Poste). Prix de départ : 2 200 euros (le timbre « normal » est coté 2,40 euros)

Une rubrique dédiée aux timbres « Europa » compte plusieurs dizaines d’épreuves en tout genre, certaines signées (Fenneteaux, Béquet, etc.), des dessins (dont mine de plomb signée Decaris pour le 50 centimes de 1960, projet non adopté, à 200 euros).

Seconde guerre mondiale, une enveloppe oblitérée à Buchenwald le 28 avril 1944 d’un déporté français avec en-tête « Konzentrationslager Weimar – Buchenwald » et griffe violette « Postprufer 10 », est à 100 euros.

Enveloppe oblitérée à Buchenwald le 28 avril 1944  avec en-tête « Konzentrationslager Weimar – Buchenwald » et griffe violette « Postprufer 10 » : 100 euros.

Aérophilatélie, une rubrique très étoffée (près de 150 références) disperse de nombreux courriers témoins de raids et de premiers vols (le tout agrémenté de nombreuses signatures manuscrites autographes de pilotes tels Jean Dagnaux, Paul Vachet, Pierre Weiss, Marcel Goulette, Cecil Sellers, Paul Codos, etc.), ainsi qu’une belle collection de la Ligne Mermoz, avec des plis signés par Mermoz, Guillaumet ou Saint-Exupéry :

– Dakar (7.2.1925), sur lettre pour Brest avec griffe bleue « Par avion raid Dakar Paris via Tombouctou mission Lemaitre Arrachart » + cachet bleu avec déesse assise « Aéronautique AOF le commandant », 80 euros ;

– accident de Pivot à Tiznit, avion attaqué par les Maures le 19 octobre 1926. Lettre pour Dakar, avec au verso mention manuscrite « rapporté ouvert d’un avion tombé en zone dissidente le 19.10.26 » + cachet à date « Poste aux armées Agadir » (10.12.26) et Dakar (14.12.26), 1 000 euros ;

Courrier aérien « accidenté » : avion attaqué par les Maures le 19 octobre 1926. Lettre pour Dakar, avec au verso mention manuscrite « rapporté ouvert d’un avion tombé en zone dissidente le 19.10.26 » plus cachet à date « Poste aux armées Agadir » (10.12.26) et Dakar (14.12.26), 1 000 euros.
Courrier aérien « accidenté » : avion attaqué par les Maures le 19 octobre 1926. Verso de la lettre tamponnée.

– lettre de Buenos Aires pour Santiago du 12 juin 1929, avec signature de Mermoz, 1 500 euros minimum ;

Courrier transporté par avion : lettre de Buenos Aires pour Santiago du 12 juin 1929, avec signature de Mermoz, mise à prix à 1 500 euros.

– lettre de Comodoro Rivadivia (Argentine) pour Buenos Aires, du 30 octobre 1929, avec signature de Saint-Exupéry, 1 200 euros ;

Courrier transporté par avion : lettre de Comodoro Rivadivia (Argentine) pour Buenos Aires, du 30 octobre 1929, avec paraphe de Saint-Exupéry, 1 200 euros.

La vente se termine sur les rubriques traditionnelles Andorre français (numéro 40A du catalogue de cotation Yvert et Tellier, « Gorge de St Julia », 1,75 franc violet en feuille de 25, à 2000 euros), Monaco (numéro 5, 15 centimes rose à l’effigie de Charles III, panneau complet de 25, à 6 000 euros), ex-colonies françaises, territoires français d’outre-mer (Polynésie, deux enveloppes de Paul-Emile Victor à Bora-Bora du 28.6.1987 avec signature de PEV pour son 80anniversaire, 30 euros ; Terres australes et antarctiques françaises, « Résidence de France » et cachet de transit « Point Natal » du 1er mars 1912, à l’intérieur, circulaire datée de Port-Jeanne-d’Arc du 10 février 1912 avec signature manuscrite du baron Pierre Decouz, 1 200 euros) et monde entier…

Terres australes et antarctiques françaises, « Résidence de France » (« Semeuse » annulée par le cachet administratif du « Résident ») et timbre à date de transit « Point Natal » du 1er mars 1912, 1 200 euros.

Signée Buonaparte, chez Behr

Smolensk, Borodino, Moscou, (Loubino)… Une vingtaine de lettres de la campagne de Russie, provenant de la correspondance qu’entretenait le futur maréchal de Castellane (1788-1862) – capitaine de la Grande Armée, qui assista à toutes les batailles –, avec son père en France, à Paris, ouvrent la vente sur offres organisée par la maison parisienne Behr clôturée le 15 mai, dont le catalogue est également mis en ligne sur le site spécialisé Delcampe.

Ces témoignages historiques sont mis à prix de 550 à 4 800 euros, selon la qualité des documents.

Ainsi, une lettre manuscrite de quatre pages de Mojaïsk (Russie), parvenue à son destinataire le 4 octobre 1812, la plus chère, est valorisée par son beau texte qui retrace plusieurs journées de l’auteur : « Mojaïsk, ce 12 septembre 1812, samedi 1 h 1/4 de l’après-midi, lettre n° 91 (…). L’empereur est déjà parti… on dit qu’il va à 14 lieues… Je vous écris du village… 18 lieues en avant de Mojaïsk, dimanche 5 h de l’après-midi… nous sommes à un très beau château du Prince Galitzine… Le salon de service est un peu froid, nous n’avons pas allumé le poêle… Nous sommes à Moscou. Un parlementaire a recommandé la ville et les blessés à la clémence du roi de Naples… Je vais remettre cette lettre au directeur (des Postes) qui est là ».

Campagne de Russie, Grande Armée, correspondance du capitaine de Castellane (entrée dans Moscou). Lettre manuscrite de quatre  pages, de Mojaisk à destination du « comte de Castellane - Général de Brigade » à Paris. Courrier envoyée par la poste militaire normale. Lettre avec port manuscrit « 13 » et taxe supplémentaire « 4 ». Arrivée le 2 octobre 1812. Mise à prix : 4 200 euros.

Des lettres à 4 100 et 4 200 euros décrivent Moscou occupée et la ville incendiée (« Ce feu qui a pris est une chose épouvantable… il paraît que les Russes l’ont mis à dessein. On en a arrêté plusieurs… Moscou, ce 16 septembre à 8 heures du soir… il m’a fallu beaucoup de temps pour arriver au Palais de Kremlin qu’habitait l’Empereur (…). Les débris de l’armée russe se sont retirés à Kalouga… »).

Campagne de Russie, Grande Armée. Correspondance du capitaine de Castellane, de Moscou, à son père, le comte de Castellane, à Paris, arrivée le 4 octobre 1812.

Outre ces lettres « napoléoniennes », cette première partie d’une centaine de lots consacrée aux marques postales propose des « lettres ornées » (des lettres de soldats avec dessins, aquarelles, gravures, etc. de l’époque de la Révolution, de l’Empire, de la Commune de Paris, etc.) et quelques rares courriers des XVIIIe et XIXe siècles, comme cette lettre frappée de la griffe « Général commandant en chef de l’artillerie de l’armée d’Italie » datée du 17 floréal, signée Buonaparte, à destination du Commandant au chef d’Armée de l’Ouest à Nantes, à 5 500 euros ; ou cette autre lettre de la Comtesse de Montesquiou, en franchise, comprenant une correspondance manuscrite, avec griffe rouge « ST-CLOUD – POSTE PRES LE GOUVERNEMENT » et mention manuscrite « La gouvernante des enfants de France », à destination de l’Administrateur général du ministère de la couronne, à 3 800 euros.

Lettre comportant une griffe sur deux lignes “Général commandant en chef de l’artillerie de l’armée d’Italie” de l’expéditeur avec date du 30 germinal An 3 (19 avril 1795), signée Buonaparte, à destination du « Commandant en Chef d’Armée de l’Ouest » à Nantes. Mise à prix : 5 500 euros.

On enchaîne avec les « classiques » de France, qui ouvrent sur une belle sélection de timbres et de lettres de la première émission (1849) : 20 centimes noir au type « Cérès », 1 franc vermillon, etc. parmi lesquels un premier jour d’utilisation sur lettre du premier timbre de France, à la date du 1er janvier 1849, d’Angers pour Niort, à 7 000 euros. Un bloc de quatre neuf du 1 franc carmin (bord de feuille) est à 67 500 euros, tandis que des 1 franc vermillon sur lettres émargent à 20 000 et 22 000 euros.

« Empire » lauré (1863 1870), un bloc de quatre du 5 francs « Empire » est proposé à partir de 62 000 euros.

Toujours le 5 francs violet-gris, avec variété d’impression sans le « 5 » et sans le « F », oblitéré avec un cachet à date de Paris du 21 avril 1877, « un des dix exemplaires connus », précise le vendeur, pas beau du tout mais rarissime, est au prix de départ de 75 000 euros.

5 francs « Empire » (le seul timbre français légendé « timbre-poste » !), violet-gris, avec variété d’impression sans le « 5 » et sans le « F », oblitéré avec un cachet à date de Paris du 21 avril 1877, 75 000 euros.

Compter 65 000 euros minimum pour une lettre timbrée avec une paire du 40 centimes orange (émission dite du « Siège de Paris » de 1870-1871), dont le timbre de gauche est coupé en deux, pour faire 20 centimes, oblitération « ancre », sur lettre frappée du cachet à date de l’agence consulaire de la Havane du 11 juin 1872, à destination de Vera Cruz (Mexique).

Lettre timbrée avec une paire du 40 centimes orange (émission dite du « Siège de Paris » de 1870-1871), dont le timbre de gauche est coupé en deux, pour faire 20 centimes. Prix de départ : 65 000 euros.

« Cérès » dentelé (émission de 1871-1875), une lettre revêtue des numéros 55 et 55b au catalogue Yvert et Tellier, erreur d’impression du 15 centimes brun sur rose (au lieu de 10 centimes) plus 15 centimes bistre, avec cachet à date de Marseille du 3 août 1876 à destination de Puy-Saint-Martin (Drôme), est à partir de 60 000 euros.

Toujours parmi les timbres parus au XIXe siècle, le type « Paix et commerce », ou type « Sage », du nom de son dessinateur Jules-Auguste Sage (1829-1908), un 20 centimes bleu non émis dans cette version dentelée, « imprimé pour la baisse de tarif de la lettre simple dans le budget de 1877 de 25 à 20 centimes (…). Le budget ne fut pas adopté et ce 20 centimes resta non émis. C’est en février 1880 que seront détruits les 20 centimes non émis (…) par incinération sauf quelques très rares exemplaires. Il est recensé à ce jour moins de dix timbres neufs, deux exemplaires existent oblitérés de l’époque. Ces derniers ayant échappé aux flammes ne présentent jamais de gomme, ou une gomme très diminuée (…). C’est à ce jour le timbre neuf le plus rare de France », explique la maison Behr, justifiant un prix de départ de 60 000 euros.

A partir de 60 000 euros, pour ce 20 centimes bleu non émis au type « Sage » dans cette version dentelée.

Gros prix encore avec les « ballons montés » de la guerre franco-prussienne de 1870-1871 et Paris assiégée : parmi des mises à prix à cinq chiffres, un pli confié du Neptune, lettre manuscrite du 22 septembre 1870 avec un 20 centimes lauré, cachet ambulant Paris à Caen du 23 septembre, à destination de Dieppe, cachet d’arrivée le 24, pointe à 35 000 euros.

Un grand plan de Paris en couleur affranchi avec un 10 centimes et un 20 centimes laurés, transporté par Le Général-Faidherbe, frappé du cachet de Paris du 12 janvier 1871 à destination d’Edimbourg (Ecosse), le cachet d’arrivée le 23 janvier au verso faisant foi, est à 30 000 euros minimum.

Pli par ballon monté de la guerre de 1870-1871, Paris assiégée, grand plan de Paris en couleur affranchi avec un 10 centimes et un 20 centimes laurés, transporté par « Le Général-Faidherbe », frappé du cachet de Paris du 12 janvier 1871 à destination d’Edimbourg (Ecosse), 30 000 euros minimum.

Pour les bureaux de poste français à l’étranger, les meilleurs prix reviennent à Jaffa (Israël), Sulina (port de la Roumanie actuelle), Tulscha (Dulcea en Roumain) et Yokohama (Japon).

On passe à la période moderne.

Le prix de départ est de 12 500 euros pour un 20 francs « Pont du Gard » tenant à un 10 francs « La Rochelle », essais de couleur non dentelés, en rose.

20 francs « Pont du Gard » tenant à un 10 francs « La Rochelle », essais de couleur non dentelés, en rose, à partir de 12 500 euros.

Les incontournables timbres de poste aérienne « Berthelot » et « Pasteur » (1928) proposent des enchères entre 12 000 et 25 000 euros.

Poste aérienne toujours, et 30 000 euros pour un bloc de quatre exemplaires du 50 francs « Avion survolant Paris » (1936), surchargés « SPECIMEN », double surcharge en rouge et noir sur l’exemplaire en coin de feuille.

Poste aérienne, bloc de quatre exemplaires du 50 francs « Avion survolant Paris » (1936), surchargés « SPECIMEN », double surcharge en rouge et noir sur l’exemplaire en coin de feuille (en haut à gauche), 30 000 euros.

On termine avec les ex-colonies françaises et quelques lots du monde entier :

– Algérie, timbre de France, deux blocs de quatre du 1 centime olive Napoléon III, légende « Empire franc. », sur journal entier portant l’aigle impérial en langue arabe, cachet à date d’Alger du 24 mars 1862, prix de départ 6 000 euros ;

Algérie, timbre de France, deux blocs de quatre du 1 centime olive Napoléon III, légende « Empire franc. », sur journal entier portant l’aigle impérial, en langue arabe, cachet à date d’Alger du 24 mars 1862.

– Andorre, 20 centimes outremer (paysages de la principauté, série de 1932-1933), valeur non émise, bord de feuille, 32 000 euros ;

– Cameroun, 10 centimes rouge, surcharge « Corps Expéditionnaire/Franco-Anglais/Cameroun » sur timbre d’Afrique équatoriale (Gabon), coin de feuille, « pièce unique par sa position. Tirage 25 », 20 000 euros ;

– Maroc, poste locale (1893-1895), 50 centimos bleu au lieu de violet (erreur de couleur), deux pièces connues, 10 000 euros ;

– Nossi-Bé, timbre-taxe (1891), 0,25 surchargé sur 20 centimes (erreur de la valeur, 0,25 au lieu de 0,15), brique sur vert, 32 000 euros ;

– La Réunion, lettre en port local, avec un 30 centimes noir sur azuré, cachet à date de Saint-André du 30 août 1852 à destination de Saint-Denis, cachet d’arrivée (le même jour) au verso, 22 000 euros ;

– Terres australes et antarctiques françaises, 43 épreuves d’artistes signées, où l’on retrouve les signatures manuscrites autographes de Cheffer, Bétemps, Decaris, Béquet, Delpech, etc., de 100 à 150 euros (départ) ;

Chine, bureaux français, 1 franc bronze et 5 francs violet (numéros 14 et 16 au catalogue Yvert et Tellier), en feuilles de 25 exemplaires, tirage sur bristol, avec dentelure figurée, et millésime 1894, 10 000 euros.

– Chine, bureaux français, 1 franc bronze et 5 francs violet, en feuilles de 25 exemplaires, tirage sur bristol, avec dentelure figurée, et millésime 1894, 10 000 euros.

– Chine encore, mais les bureaux italiens cette fois font fort, avec des prix allant de 100 euros à 65 000 euros.

Grande-Bretagne, bloc de quatre du « One penny black » (1840), « VR », 280 000 euros.

Les plus grosses cotes reviennent à la Grande-Bretagne (devant la Suisse) avec une lettre de 1840 avec cinq « Two pence blue » pour les Indes orientales, qui s’affiche à 250 000 euros ; un bloc de quatre du « One penny black » (1840) à 280 000 euros : 1 livre lilas-brun (1884), 160 000 euros…

Grande-Bretagne, 1 livre lilas-brun (1884), à 160 000 euros…

Un mot, enfin, pour la Colombie, avec une paire tête-bêche verticale d’un 20 centavos bleu (Confédération grenadine, 1859), à 80 000 euros.

Colombie, paire tête-bêche verticale, 20 centavos bleu (Confédération grenadine, 1859), « seule paire verticale sur les cinq existant », selon le vendeur : 80 000 euros.

Le Timbre classique, 4, rue Drouot, 75009 Paris (courriel : contact@letimbreclassique.com
et tél. : 01-42-46-63-72).

Behr, 18, rue Drouot, 75009 Paris (courriel : behr@behr.fr et tél. : 01-43-12-37-67).



Source link