des « informations rassurantes » sur l’état de santé du nourrisson

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Le procureur de Mons-Tournai Vincent Macq (à droite) et le commissaire de police Philippe Grumiau donnent une conférence de presse à Mons, dans le sud de la Belgique, le 26 octobre 2024.

Alors que Santiago, enlevé par ses parents près de Paris lundi, a été retrouvé vivant avec ces derniers, vendredi, aux Pays-Bas, les informations sur l’état de santé du nourrisson né grand prématuré « sont plutôt rassurantes », a déclaré samedi 26 octobre le procureur du roi de Mons-Tournai (Belgique).

Lors d’un point presse, Vincent Macq a précisé que l’interpellation de ses parents, qui a eu lieu vers 19 heures vendredi dans un hôtel d’Amsterdam, s’était déroulée « sans heurts ». Trois adultes étaient présents lors de l’interpellation, a-t-il précisé : les parents du petit Santiago et sa grand-mère. Deux autres enfants étaient également sur place : « La sœur de Santiago, très vraisemblablement », et un autre qui reste à identifier.

Selon le procureur belge, à la suite de leur interpellation, « les parents [du nourrisson] ont été privés de liberté ». Il n’a pas a apporté plus de précisions, soulignant que la police néerlandaise était en charge du dossier.

Les données téléphoniques comme piste

Santiago avait été enlevé lundi soir par ses parents dans le service de néonatalogie d’un hôpital à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, près de Paris. Le nouveau-né, alors seulement âgé de dix-sept jours, y bénéficiait de soins constants en couveuse, étant né avec huit semaines d’avance.

Quelques heures après la fuite des parents, sortis de la maternité avec l’enfant dans un cabas, les autorités françaises avaient déclenché une Alerte enlèvement. Elle avait été levée mardi soir alors que les parents du nourrisson étaient suspectés d’avoir gagné la Belgique. La police fédérale belge avait ensuite pris le relais et diffusé mardi soir un appel à la population. Puis la voiture du couple avait été retrouvée mercredi matin dans la ville belge de Charleroi, selon la police locale.

Interrogé sur le déroulement de l’enquête, le procureur du roi de Mons-Tournai a souligné samedi que l’analyse des données téléphoniques ainsi que des écoutes avaient joué un rôle déterminant. « C’est jeudi qu’on se rend compte qu’il y a une piste qui s’oriente vers les Pays-Bas car le “roaming” néerlandais est activé », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter que « la suite du dossier, ce n’est plus une histoire belge, c’est l’exécution du mandat d’arrêt européen par les autorités néerlandaises ».

Les motifs de l’enlèvement restent à éclaircir, selon le parquet de Bobigny, mais il est probable que les parents, âgés de 23 et 25 ans, aient craint de perdre la garde de leur enfant et qu’il ne soit placé. Ils avaient eu, le jour des faits, un entretien avec les équipes de l’hôpital.

Le Monde avec AFP

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