des « évolutions » possibles selon la ministre de l’éducation

2443


La ministre de l’éducation, Anne Genetet, arrive au palais de l’Elysée, à Paris, le 10 octobre 2024.

« Des évolutions » sont encore possibles, assure Anne Genetet. La nouvelle ministre remarque, dans un entretien à La Tribune Dimanche du 12 octobre, qu’il pourrait y avoir des inflexions lors du « débat parlementaire » sur le budget 2025 de l’éducation nationale, où la suppression annoncée de 4 000 postes a outré les syndicats.

« Le débat parlementaire n’a pas encore commencé, il peut encore y avoir des évolutions ! », observe la ministre, affirmant s’être « battue pour augmenter les moyens de l’école ».

L’annonce, jeudi soir, par le ministère de la suppression de 4 000 postes d’enseignants pour 2025, principalement en maternelle et en élémentaire (3 155 postes), a scandalisé les syndicats qui ont dénoncé « une véritable saignée » et un « sabordage de l’école publique ».

La gauche conteste aussi cette mesure, à l’image du chef de file « insoumis » Jean-Luc Mélenchon qui y voit une « organisation de l’ignorance ».

« L’école reste la priorité »

« Avec la baisse de la démographie scolaire, il y aura en moyenne 21,4 élèves par classe dans nos écoles publiques à la rentrée 2025 : c’est le nombre d’élèves par classe le plus faible depuis que nous le mesurons », justifie Anne Genetet.

Le budget prévoit, en revanche, la création de 2 000 postes d’AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap) supplémentaires. Avec un solde négatif de quelque 2 000 postes, l’éducation nationale fournit l’essentiel des suppressions d’emplois de fonctionnaires pour l’Etat et ses opérateurs (2 201 au total) dans le budget 2025 de l’Etat.

Le budget de l’éducation nationale pour 2025 s’élève à 63 milliards d’euros, globalement stable par rapport à celui adopté il y a un an pour 2024.

La ministre assure que « l’école reste la priorité de ce gouvernement et le premier budget de la nation ».

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu



Source link