derrière les violences urbaines, l’enjeu de la sécurité électrise les débats

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Le Café de la poste de Charleville-Mézières, muré par le maire après les émeutes, le 19 juillet 2025.

A peine les violences urbaines, qui ont frappé quelques villes du pays mi-juillet, se sont-elles apaisées qu’aussitôt la campagne des élections municipales de mars 2026 s’est embrasée. La semaine du 14 juillet a été émaillée de flambées de violence à Limoges, Compiègne (Oise), Charleville-Mézières, Nîmes ou Béziers (Hérault). Dans de nombreux cas, ces événements sont liés au trafic de drogue, affirme le ministère de l’intérieur.

Commentant les affrontements très violents, qui ont eu lieu dans la nuit du 18 au 19 juillet, à Limoges, entre les forces de l’ordre et des personnes encagoulées et armées de barres de fer, le maire (divers droite), Emile Roger Lombertie, a notamment déclaré : « Quand on considère les gens comme des bêtes et qu’on les laisse libres comme des bêtes, ils ont des comportements de bêtes, c’est-à-dire qu’ils perdent tout ou partie de leur humanité pour se contenter du côté obscur. » Le député La France insoumise (LFI) de la Haute-Vienne Damien Maudet a saisi, jeudi 24 juillet, le procureur de la République pour les « propos à teneur raciste » de l’édile.

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