Dans la bande Gaza, des habitants exténués par la guerre subissent une nouvelle catastrophe humanitaire : « Les gens sont terrorisés »

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Des Palestiniens attendent la distribution de nourriture à Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza, le 16 mars 2025.

Plus de 142 000 Gazaouis ont été déplacés en une semaine, selon les Nations unies, depuis que le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a rompu le cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne, le 18 mars. Une fuite forcée, dans la confusion et le dénuement, au gré des ordres d’évacuation émis par l’armée israélienne, à laquelle est soumise une population exténuée par seize mois d’une guerre brutale, d’octobre 2023 jusqu’à l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, le 19 janvier.

Les Palestiniens « ne savent pas où aller. Il n’y a pas de lieu sécurisé à Gaza, ni même de semblant de lieu sécurisé », avertit, depuis ce territoire, Gavin Kelleher, de l’ONG Norwegian Refugee Council, lors d’une conférence de presse commune organisée à distance avec d’autres organisations humanitaires, mercredi 26 mars.

Les autorités israéliennes interdisent toujours l’accès de l’enclave à la presse étrangère. Des familles ont déjà été déplacées à deux reprises en l’espace d’une semaine, relève-t-il. Les tentes manquent cruellement. Des familles se tassent dans des couloirs d’écoles transformées en abris et déjà bondées. D’autres se réfugient près de ce qui reste d’immeubles effondrés, essayant à tout prix de « mettre quelque chose entre eux et le ciel, la nuit ».

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