comment les formations en neurosciences déferlent dans les entreprises

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Image d’un cerveau lors d’une simulation d’IRM.

Delphine Vandendaele, 35 ans, assistante de direction dans une entreprise internationale en Belgique, s’est découvert depuis neuf mois une nouvelle passion : les neurosciences. Une discipline née dans les années 1970 du rapprochement de différentes sciences – physique, chimie, biologie, médecine, mathématiques, philosophie. « Le cerveau est un peu comme un muscle, souligne-t-elle. En l’entraînant, on peut arriver à changer totalement nos comportements. »

Cela, Delphine l’a découvert en suivant des cours du soir en distanciel à l’Institut européen des neurosciences. « On a abordé notamment les mécanismes de l’attention, de la concentration, du stress, explique-t-elle. Bien sûr, je ne suis pas devenue neuroscientifique en trois mois. Mais, aujourd’hui, je dispose d’une nouvelle grille de lecture et d’outils très pratiques qui me permettent d’être plus efficace et plus épanouie au travail. »

Effet de mode ou mouvement de fond ? Les neurosciences suscitent, en tout cas, un intérêt grandissant chez les salariés. Depuis son lancement en 2021, la start-up Zenmon Drops, qui propose des programmes de développement des compétences comportementales basés sur les neurosciences, a ainsi accompagné plus de 2 600 professionnels, avec des prévisions de croissance de 300 % pour 2025. Même dynamique pour l’Institute of Neurocognitivism, un organisme de formation en neurosciences appliquées, qui a attiré, en 2024, 1 400 personnes avec ses stages courts et ses formations certifiantes, contre 961 en 2023 et 894 en 2022.

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