« C’est comme la Coupe du monde en 1998 »

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Le bus des joueurs du PSG, sur l’avenue des Champs-Elysées, à Paris, le 1ᵉʳ juin 2025.

Du bleu et du rouge partout, jusque sur la tour Eiffel. Du gris et du blanc aussi, du rose ou du jaune, plus rarement : pendant tout un week-end, samedi 31 mai et dimanche 1er juin, les rues, les trottoirs et les métros de Paris ont été le théâtre d’un défilé multicolore rarement observé, pas même en période de fashion week.

Par centaines et par milliers, les supporteurs du Paris Saint-Germain (PSG) – et les supportrices, plus rares – ont affiché la couleur, leurs couleurs, celles du PSG. Samedi, ils ont paradé avec prudence, comme intimidés par l’événement à venir. Dimanche, après avoir connu leur plus belle nuit d’aficionados, une démonstration du PSG face à l’Inter Milan (5-0) en finale de la Ligue des champions, à Munich (Allemagne), ils ont accouru par dizaines de milliers sur « les Champs » pour fêter leurs héros – la Préfecture de police avait instauré une jauge maximale de 110 000 personnes, toutes rangées du même côté de l’avenue.

Ils sont venus, ils sont tous là, alignés en rangs serrés ou, pour les plus audacieux, juchés sur un Abribus, un kiosque à journaux ou des feux tricolores. Entre le rond-point des Champs-Elysées et la place de l’Etoile : un ruban humain long de plus d’un kilomètre de bonne humeur, une rareté à Paris. Ils ont enfilé leurs plus belles tenues, témoins de l’histoire cinquantenaire du club, affichant sur l’endroit des sponsors du club parfois oubliés, sur l’envers le nom de quelques grands d’hier et d’aujourd’hui : Dembélé et Marquinhos, bien sûr, mais aussi Messi, Neymar ou Mbappé, voire Verratti ou Pastore, ou encore de mystérieux « Toto » ou « Gege ».

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