ces espèces qui nous coûtent cher

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Le nombre de retraits de billets au distributeur a baissé d’environ 30 % entre 2017 et 2023, pour atteindre un milliard, selon le Groupement des cartes bancaires CB.

Les espèces restent l’instrument le plus utilisé en France par les ménages pour régler les achats en points de vente, d’après le Comité national des moyens de paiement. Les commerçants ne peuvent d’ailleurs pas refuser un paiement en liquide.

Pourtant, le nombre de retraits de billets au distributeur a baissé d’environ 30 % entre 2017 et 2023, pour atteindre un milliard d’opérations, selon le Groupement des cartes bancaires CB. L’épidémie de Covid-19 – qui a jeté la suspicion sur les billets, soupçonnés de transmettre le virus – et le développement du paiement sans contact ont contribué à limiter les passages au distributeur.

Les banques sont par ailleurs engagées dans un processus de rationalisation de leur parc de distributeurs automatiques de billets (DAB). On en dénombrait ainsi 44 123 fin 2023, soit 8 600 de moins qu’en décembre 2018, selon la Banque de France. L’institution note cependant que l’accès des particuliers aux espèces reste optimal puisque 98,8 % d’entre eux se trouvent à moins de quinze minutes en voiture d’un DAB.

Le distributeur le plus proche n’est cependant pas forcément aux couleurs de leur banque. Un quart des Français ne fait d’ailleurs pas attention au DAB dans lequel il retire de l’argent, d’après une étude de Panorabanques sur le comportement bancaire des Français parue en septembre 2024. « C’est dommage, car les retraits déplacés, c’est-à-dire réalisés dans un distributeur d’une autre banque que celle du client, peuvent être facturés », rappelle Anna Meylacq, porte-parole du comparateur.

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