« ce vol n’est pas une fatalité », a admis Laurence des Cars, qui s’est défendue devant les sénateurs

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Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre, lors de son audition par la commission de la culture du Sénat, à Paris, le 22 octobre 2025.

La journée du mercredi 22 octobre s’annonçait chargée pour Laurence des Cars, la présidente-directrice du Louvre. A 9 heures précises, le musée a rouvert au public, trois jours après le rocambolesque cambriolage. La galerie d’Apollon, où ont été dérobés 88 millions d’euros de bijoux de la couronne de France – une estimation de la conservatrice du Louvre qui ne tient pas compte de leur valeur patrimoniale – reste fermée jusqu’à nouvel ordre.

Puis, à 16 h 30, elle avait rendez-vous avec la commission culture du Sénat pour tenter d’expliquer comment des cambrioleurs ont pu s’introduire dans le musée le plus visité au monde – neuf millions de visiteurs en 2024 –, en pleine journée, par une fenêtre, et y dérober des joyaux. Cette audition fut l’occasion, aussi, d’entendre pour la première fois depuis dimanche, le son de sa voix. Hormis deux réunions organisées dans l’urgence avec les agents du musée, lundi et mardi, elle ne s’était pas encore exprimée publiquement, laissant Rachida Dati, ministre de la Culture, en première ligne et en soutien, faire face à la stupéfaction internationale et à l’avalanche d’interrogations.

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