
Sur une image devenue virale sur les réseaux sociaux, Abdessamade Oubalat prend la pose, casquette à l’envers et lunettes teintées, la main sur le téléobjectif de son appareil photo. L’étudiant de l’institut de cinéma de Ouarzazate est l’une des trois victimes des violences qui ont émaillé les manifestations de la génération Z à Lqliaa, une ville de 100 000 habitants de la banlieue d’Agadir, dans la soirée du 1er au 2 octobre.
Le jeune Marocain de 24 ans est mort d’une balle dans la tête – comme le confirme une photo de son visage prise par ses proches à la morgue – alors qu’il se trouvait à 70 mètres environ de la gendarmerie, ciblée cette nuit-là par des casseurs.
Selon les éléments rassemblés par Le Monde, l’étudiant aurait été victime d’une bavure policière. ll n’était pas au contact des forces de l’ordre barricadées dans les locaux de la gendarmerie et ne faisait pas partie des jeunes encagoulés munis de barres de fer filmés par les caméras de vidéosurveillance positionnées à l’entrée de l’édifice.
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