Au lendemain du cambriolage éclair du Louvre, la direction du musée et le ministère de la culture sous pression

2168


La ministre de la culture, Rachida Dati, et la directrice du Louvre, Laurence des Cars, devant le tableau « La Liberté guidant le peuple » (1830) d’Eugène Delacroix, au musée du Louvre, à Paris, le 2 mai 2024.

Le jour d’après… La stupéfaction est toujours très palpable tandis que d’innombrables questions demeurent sans réponses concernant les conditions de sécurité du musée du Louvre. Les quatre malfaiteurs qui ont réalisé un cambriolage inouï, en sept minutes et en pleine journée dans la galerie d’Apollon, dimanche 19 octobre, dérobant huit joyaux de la couronne de France, sont toujours en fuite. Le Louvre est toujours fermé au public, au moins jusqu’à mercredi matin. En revanche, alentours, tout le monde se mobilise en s’agitant dans tous les sens.

Les pouvoirs publics essayent de circonscrire l’émotion suscitée. Lundi à 10 h 30, Laurent Nuñez, ministre de l’intérieur, recevait Rachida Dati, ministre de la culture, ainsi que tous les services concernés, pour tenter, durant une heure, d’identifier les défaillances de protection. Et ce malgré des alertes antérieures qui ne se sont pas concrétisées par une sécurité renforcée du musée. En janvier, la présidente du Louvre, Laurence des Cars, avait ainsi indiqué auprès de Rachida Dati que le musée présentait un « niveau d’obsolescence inquiétant », une « multiplication d’avaries », d’où la nécessité de grands travaux. En fin de journée, on apprenait que Laurence des Cars, sous pression, sera auditionnée mercredi 22 octobre, au Sénat.

Il vous reste 77.16% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.



Source link