
L’armée israélienne confirme avoir identifié le corps de Mohammed Sinouar, chef du Hamas à Gaza
L’armée israélienne a confirmé dimanche avoir identifié le corps de Mohammed Sinouar, chef du Hamas dans la bande de Gaza tué le 13 mai dans un bombardement sur le territoire palestinien. « A l’issue d’un processus d’identification, il est désormais confirmé que le corps de Mohammed Sinouar a été localisé dans le tunnel souterrain situé sous l’hôpital européen de Khan Younès » et « éliminé le 13 mai » dans le sud de la bande de Gaza, a précisé l’armée dans un communiqué.
« [Mohammed] Sinouar a été éliminé avec le commandant de la brigade de Rafah, Mohammad Sabaneh, lors d’une opération (…) le 13 mai 2025, alors qu’il se cachait dans un centre de commandement et de contrôle souterrain », a-t-elle ajouté. « Au cours des recherches effectuées dans le tunnel souterrain, plusieurs objets appartenant à Sinouar » ont été retrouvés, ainsi que « d’autres corps de terroristes » dont l’identification est en cours d’examen, selon le communiqué.
Le porte-parole de l’armée, le général de brigade Effie Defrin, a déclaré à des journalistes auxquels l’armée a fait visiter le site dimanche que le corps de Mohammed Sinouar avait été retrouvé « sous l’hôpital, juste en dessous de la salle des urgences, d’une enceinte, et de quelques pièces ». Il a été confirmé par des « tests ADN et d’autres examens » que le corps était bien celui de Mohammed Sinouar, a-t-il souligné. Sa mort avait été annoncée le 28 mai par le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
Son frère, Yahya Sinouar, l’ex-chef suprême du Hamas dépeint comme le principal architecte de l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, avait été tué à Gaza en octobre 2024.
Le 08/06 à 19:04 Bande de Gaza
La Gaza Humanitarian Foundation (GHF) affirme qu’il n’y a eu aucun incident ou blessure sur ses « trois sites » dimanche
La Gaza Humanitarian Foundation (GHF) a affirmé dimanche dans un communiqué qu’il n’y avait eu aucun incident ou blessure sur ses « trois sites » ouverts dimanche, ajoutant avoir distribué plus d’un million de repas.
La défense civile de Gaza avait fait état dimanche matin de « cinq martyrs et de dizaines de blessés transportés à l’hôpital Nasser de Khan Younès après que l’occupation a ouvert le feu sur des civils ». « Vers 4 h 30 du matin, les gens ont commencé à se rassembler dans la zone d’Al-Alam à Rafah, et au bout d’une heure et demie environ, des centaines de personnes ont avancé [vers le site de distribution], mais l’armée a ouvert le feu », a raconté à l’AFP Abdallah Nour Al-Din, un habitant.
Dans la cour de l’hôpital Nasser, une vidéo de l’AFP a montré des dizaines de personnes pleurant autour de linceuls de plastique blanc tachés de sang. Interrogée par l’AFP, l’armée a affirmé avoir tiré sur des personnes qui, malgré des sommations, « continuaient d’avancer d’une manière qui mettait en danger les soldats ». Une série d’événements chaotiques et meurtriers se sont produits ces derniers jours à proximité des sites de la GHF, déployée depuis la fin mai et soutenue par les Etats-Unis et Israël.
Le 08/06 à 18:52 Bande de Gaza
Le ministère de la santé de Gaza alerte sur la pénurie de carburant dans les hôpitaux
Le ministère de la santé de Gaza a averti dimanche que la pénurie de carburant qui affecte les hôpitaux du territoire palestinien arrivait à un seuil « critique », craignant que ceux-ci ne puissent plus faire fonctionner leurs générateurs dans les prochaines heures, ce qui signifierait la « paralysie des services » et la « mise en danger de la vie des patients ».
Les hôpitaux Al-Shifa et Al-Ahli Arabi, dans la ville de Gaza, risquent de cesser de fonctionner dans les vingt-quatre prochaines heures. Le ministère rappelle que ces deux hôpitaux accueillent les blessés et les malades de la ville de Gaza ainsi que du nord de la bande de Gaza, après la mise hors service des autres hôpitaux de la zone. L’hôpital Nasser à Khan Younès (Sud) fonctionne, lui, mais sa quantité de carburant ne lui permettra de fonctionner que deux jours. Le ministre appelle « les parties concernées à faire pression » sur Israël afin qu’il autorise l’entrée de carburant.
Le 08/06 à 18:04 Pour approfondir
Israël a mené dimanche une frappe dans le sud de la Syrie, faisant un mort selon une ONG
Israël a mené dimanche une frappe dans le sud de la Syrie, faisant un mort et deux blessés, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). L’ONG, basée au Royaume-Uni, a affirmé qu’un véhicule avait été touché à Mazraat Beit Jinn, une localité proche de la zone tampon surveillée par l’ONU. L’armée israélienne a, de son côté, déclaré avoir « neutralisé un terroriste du Hamas dans la région de Mazraat Beit Jinn ».
Depuis la chute du président Bachar Al-Assad en décembre 2024, Israël a mené des centaines de bombardements sur le territoire syrien, en ciblant des sites militaires, et a déployé des forces dans la zone tampon démilitarisée du Golan, à la lisière de la partie occupée de ce plateau, et dans le sud de la Syrie. Le gouvernement israélien affirme vouloir empêcher que les armes du régime déchu tombent aux mains des nouvelles autorités islamistes, et dans lesquelles le gouvernement israélien voit un ennemi.
Le « Madleen » poursuit sa course malgré l’avertissement israélien
Le navire humanitaire Madleen, en route vers Gaza pour « briser le blocus israélien », va poursuivre sa course malgré l’ordre donné par Israël à son armée de l’empêcher de rallier le territoire palestinien, ont affirmé dimanche les militants à son bord, parmi lesquels l’activiste suédoise Greta Thunberg.
« Nous resterons mobilisés jusqu’à la dernière minute – jusqu’à ce qu’Israël coupe Internet et les réseaux », a déclaré l’eurodéputée franco-palestinienne de gauche Rima Hassan, jointe par l’Agence France-Presse à bord du Madleen, actuellement dans les eaux égyptiennes.
« Nous n’avons pas peur » des Israéliens, a de son côté affirmé l’activiste allemande Yasemin Acar, qui compte parmi les douze passagers. « Le message qu’ils nous envoient (…) ne nous fait pas reculer », a-t-elle ajouté. Sur X, les militants ont appelé leurs gouvernements à les protéger. « Nous sommes douze civils (…) pas armés », a souligné Mme Hassan, élue de La France insoumise.
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