après l’arrestation du maire d’Istanbul, principal rival d’Erdogan, l’opposition évoque un « coup d’Etat »

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Ekrem Imamoglu, maire d’Istanbul et candidat du Parti républicain du peuple (CHP) pour les élections présidentielles de 2028,  à Diyarbakir, en Turquie, le 16 mars 2025.

Quatre jours avant sa désignation comme candidat présidentiel du Parti républicain du peuple (CHP, centre gauche, laïque), la plus importante formation de l’opposition turque, Ekrem Imamoglu, le maire d’Istanbul et principal rival du président Recep Tayyip Erdogan, a été arrêté, mercredi 19 mars, au petit matin, par plusieurs dizaines de policiers venus à son domicile. Dans un message vidéo partagé par son équipe, l’édile a déclaré que les forces de sécurité avaient effectué une descente en force chez lui avec une vingtaine de véhicules, et accusé les autorités d’utiliser la police à des fins politiques.

Au fil de la matinée, les informations faisaient état de plus d’une centaine d’arrestations, au même moment, de proches et d’élus du CHP. L’agence de presse Demirören (DHA) a ainsi annoncé que des ordres de détention avaient été émis contre sa garde rapprochée dont son conseiller de presse Murat Ongun, le maire de Sisli, Resul Emrah Sahan, le secrétaire général adjoint de la municipalité, Mahir Polat, et encore le maire de Beylikdüzü, Mehmet Murat Calik.

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