

Un cessez-le-feu limité, aux contours flous, est mieux que rien. Sous la pression américaine, Volodymyr Zelensky avait donné son accord de principe à un arrêt complet des hostilités pendant trente jours. Mais son homologue russe, Vladimir Poutine, a préféré une version restreinte, limitée aux infrastructures énergétiques.
Lors d’un entretien téléphonique d’environ une heure, mercredi 19 mars, entre Donald Trump et le président ukrainien, les deux hommes se sont alignés plus ou moins sur cette position du Kremlin, censée enclencher un processus de paix.
Volodymyr Zelensky, qui s’entretenait avec Donald Trump pour la première fois depuis sa visite extrêmement tendue à la Maison Blanche, le 28 février, n’a d’autre choix que de se montrer conciliant, pour ne pas froisser le président américain. Le chef d’Etat du pays en guerre a d’ailleurs parlé sur X d’une « conversation positive, très substantielle et franche » : « Nous pensons qu’avec l’Amérique, avec le président Trump et sous le leadership américain, une paix durable peut être atteinte cette année. » Sur son réseau Truth Social, Donald Trump s’est contenté de qualifier la conversation de « très bonne ». Mais dans un long communiqué commun, le secrétaire d’Etat, Marco Rubio, et le conseiller à la sécurité nationale, Michael Waltz, ont donné davantage de détails. Ils sont en partie surprenants.
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