Alstom, qui contestait l’attribution d’un énorme contrat en Belgique, gagne une manche juridique

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Des employés d’Alstom marchent à l’intérieur de l’usine Alstom d’Aytré (Charente-Maritime), en France, le 14 mars 2025.

La chambre francophone du Conseil d’Etat belge a annulé, jeudi 17 avril, une décision de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) en vue de négocier un contrat de 3,4 milliards à 4,6 milliards d’euros pour l’achat de rames automotrices avec le constructeur espagnol Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF), au détriment d’Alstom. La société française, qui dispose de plusieurs implantations en Belgique et y emploie quelque 1 600 personnes, conteste la procédure, « arbitraire » selon elle, qui avait conduit à cette négociation exclusive avec le fabricant espagnol et elle a donc engrangé une première victoire. Le Conseil d’Etat juge que le critère de transparence rendu obligatoire par la législation sur les marchés publics n’a pas été respecté et que la méthode utilisée par l’évaluation des offres n’est pas compréhensible.

En février, le conseil d’administration de la compagnie des chemins de fer avait décidé à l’unanimité de poursuivre des discussions avec CAF seulement en vue de la fourniture de nouvelles automotrices, alors qu’Alstom avait déposé une offre inférieure de 107 millions d’euros à celle de la société établie à Beasain, au Pays basque espagnol, et qui dispose d’implantations au Brésil, au Mexique et aux Etats-Unis.

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