A Mulhouse, l’onde de choc politique, une semaine après l’attentat au couteau qui a fait un mort

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La maire de Mulhouse, Michèle Lutz, prononce un discours à côté du préfet du Haut-Rhin, Thierry Queffélec, lors de l’hommage rendu à Lino Sousa Loureiro, victime d’une attaque au couteau, à Mulhouse, dans l’est de la France, le 24 février 2025.

En ce début d’après-midi, samedi 1er mars, le marché du Canal-Couvert, à Mulhouse, commence à se vider. Sous les halles où il y a encore du monde, charcuteries et boucheries halal se côtoient. Entre les étals des maraîchers de terroir et ceux de pâtisseries orientales, passent des gendarmes armés et sanglés dans des gilets pare-balles. La raison ? Une semaine plus tôt, un homme était tué et six personnes, dont des policiers, blessées, par un assaillant armé d’un couteau et d’un tournevis. Arrêté peu après, Brahim A. est poursuivi pour « assassinat et tentatives d’assassinat (…) en relation avec une entreprise terroriste ». Cet Algérien de 37 ans faisait l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Christine (elle n’a pas voulu donner son nom de famille) était là le 22 février. « A un moment donné j’ai entendu quelqu’un hurler et j’ai eu vraiment peur. Est-ce que je me sens protégée par l’Etat ? C’est plutôt qu’on fait attention à nous-même : il n’y a pas assez de sévérité, il faut pouvoir renvoyer chez eux ces personnes dangereuses, pour éviter ce genre de drame. »

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