
Organisation mondiale de la santé (OMS), Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), Programme alimentaire mondial : les institutions onusiennes et les ONG abordent la fin de l’année avec inquiétude. L’effondrement de l’aide internationale va-t-il compromettre les chances de se rétablir de la Syrie ?
Alors que le pays sort de quatorze ans de guerre et que, un an après la chute du régime de Bachar Al-Assad, en décembre 2024, il doit faire face au retour de millions de réfugiés et de déplacés internes, le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) estimait, le 17 novembre, que le plan d’aide pour la Syrie, d’un montant de 3,2 milliards de dollars (2,75 milliards d’euros) pour 2025, n’était financé qu’à hauteur de 25 %. Ce plan est destiné à répondre aux besoins humanitaires les plus immédiats de 10,3 millions de personnes concernées à travers le pays, alors même qu’il subit une crise agricole. « Il est impératif qu’en 2025, à ce moment charnière de l’histoire de la Syrie, la communauté internationale réponde rapidement et efficacement aux besoins du peuple syrien, en augmentant son soutien financier », alertait l’OCHA, dès le mois de juillet.
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